Plusieurs jours sans parler de lui, et ça manque un peu ...
C'est grave, docteur ?
Plusieurs jours sans parler de lui, et ça manque un peu ...
C'est grave, docteur ?
Redresser la France
économiquement :
du local au global
"Comme je crois beaucoup à l’articulation entre le local et le global, parce que je suis une femme engagée en politique depuis longtemps et qui ai mené des combats nationaux, je vous dis qu’il n’y a pas d’écart, il ne doit pas y avoir d’écart, entre les discours que nous tenons, et les propositions que nous faisons, et ce que nous faisons effectivement comme nous sommes en responsabilité, y compris dans une collectivité territoriale.
Pour moi il n’y a pas l’échelon noble qui serait l’échelon national, et puis l’échelon secondaire, qui serait l’échelon secondaire qui serait l’échelon territorial…… Alors l’objectif est simple : il s’agit de remettre les hommes et les femmes au cœur de l’économie. Nous avons donc pris des initiatives fortes et innovantes pour montrer de quelle manière ce qu’on nous disait impossible devient possible, et ce qui conduit aux propositions suivantes, car ce qui vaut pour le local vaut aussi pour le national. …..
C’est pourquoi je propose l’entrée de l’Etat dans le capital des entreprises stratégiques et d’avenir. Je le fais bien pour Heuliez, qui fabrique la voiture électrique, et dont j’ai empêché la fermeture et la délocalisation en décidant l’entrée de la Région à auteur de 30% dans le capital de l’entreprise, et ça marche. Je le fais bien en achetant l’usine New Fabris.
Je propose la création de la Sécurité Sociale Professionnelle. Je l’ai bien fait dans la Région avec mes équipes en recyclant les fonds de la formation professionnelle, et ce sont 10 000 salariés qui pourront être sauvés d’un licenciement en conservant 90% de leur salaire et leur contrat de travail en échange d’une formation professionnelle pour pouvoir rebondir, oui ça marche.
Je propose d’accélérer avec force et détermination la mutation écologique de l’économie comme nous l’avons fait dans la Région, avec la voiture électrique, la première région pour le plan énergie solaire, le premier lycée de l’après-pétrole, les premiers trains roulant aux biocarburants avec toit photovoltaïque, le premier pôle des éco-industries qui tient rassemblement en novembre prochain, les logements sociaux économes en énergie, les bonus verts pour l’électroménager, le plan zéro pesticide.
Alors si c’est possible dans une région, pourquoi ça ne l’est pas au niveau national.
Oui ça marche, et oui, il faut le faire."
Redresser la France,
c’est sortir les jeunes du chômage
"Je veux m’adresser tout particulièrement à la jeunesse, à tous les jeunes pour vous dire que je n’accepte pas que ce soit ici en France, que le chômage des jeunes soit le plus élevé d’Europe et que ce chômage sera aggravé par la mauvaise réforme des retraites qui impose de travailler plus longtemps.
Je propose une lutte sans merci contre le chômage des jeunes.
Un jeune sur quatre est au chômage ; 20 % des jeunes autonomes vivent en dessous du seuil de pauvreté et dans l’incapacité de se payer un logement (d’ailleurs c’est difficile aussi pour ceux qui ont un emploi). Des baisses de salaires injustifiées pour les jeunes diplômés par rapport aux générations précédentes, des problèmes d’accès à la santé, la galère du passage de stage en stage, les discriminations qui ajoutent au fait d’être jeune, la couleur de la peau, et maintenant l’inquiétude pour la retraite future.
C’est la République du Respect qui manque à l’appel quand un jeune se retrouve au chômage malgré ses efforts scolaires et ses diplômes, quand un jeune en apprentissage ne trouve pas d’entreprise pour sa formation ou quand il y a cet écart entre les jeunes qui ont un appui et qui peuvent accéder à un premier emploi ou à un stage rémunéré et ceux qui trouvent plus de portes fermées que de mains tendues. Et que fait ce gouvernement ? Rien
Je propose la mise en place d’un pacte de confiance pour l’emploi des jeunes et que cette lutte contre le chômage des jeunes soit une grande cause nationale.
Pas un jeune ne doit rester désoeuvré. Il doit être soit en formation, soit au travail, soit en service civique. Etat, collectivités locales, associations, entreprises, tout le monde doit se mobiliser.
Je propose que toutes les entreprises qui bénéficient d’exonérations de charges sociales ou d’aides économiques aient, en contrepartie l’obligation d’entrer dans ce pacte de confiance pour l’emploi des jeunes.
- Je propose, pour lutter à la fois contre le chômage des jeunes et celui des seniors, un dispositif de tutorat des salariés expérimentés sur les jeunes accédant au premier emploi.
- Je propose que les associations agréées puissent être aidées pour recruter des jeunes en service civique.
- Je propose un plan national pour l’apprentissage, pour démultiplier l’action des régions. J’ai dans la région Poitou-Charentes que je préside mis en place une action très efficace sur l’apprentissage en créant quatre mille places d’accueil et en créant un Institut supérieur de l’apprentissage pour les étudiants post-bac qui continuent leurs études universitaires par alternance avec un travail en entreprise.
Les résultats sont là. 80 % des jeunes apprentis trouvent un emploi mais nous avons de plus en plus de mal à trouver des maîtres d’apprentissage.
C’est pourquoi, je propose une mobilisation nationale pour ouvrir grand cette porte de l’emploi par l’apprentissage et la formation en alternance.
- Je propose enfin la création de bourses tremplins, comme je l’expérimente avec succès. Ceux et celles qui crée leur activité et leur emploi présentent leur projet devant les ateliers de la création et peuvent recevoir une bourse tremplin allant jusqu’à 10 000 euros pour investir. Et ça marche ! Plus de six mille emploi ont été ainsi crées à l’échelon régional, sans compter les emplois induits. C’est cinq cent mille emplois-tremplins que nous pourrions créer au niveau national.
On le fera, et ça marchera !"
Chers amis, chères amies venus de toute la France,
Notre rassemblement est magnifique. Votre fidélité et votre engagement sont précieux et je les apprécie à leur juste valeur.
Je salue en votre nom la qualité des débats sur le Respect et l’heureuse présence et liberté de ton de nos invités.
Je vous joins un résumé des principales idées de mon discours. Débattez-en dans les réunions ou sur internet. Continuons les échanges car plus que jamais nous devons penser l’avenir.
Je vous salue tous du fond du cœur et je suis très touchée par vos nombreux remerciements. Je ne vous décevrai pas.
Bien sincèrement,
A suivre :
Redresser la France, c’est sortir les jeunes du chômage
Redresser la France économiquement : du local au global
Nous serons plusieurs camarades du Nord et du Pas-de-Calais
à nous rendre à la 3ème Fête de la Fraternité
demain matin 18 septembre.
DUNKERQUE ... BOULOGNE/MER ... ARRAS,
en bus, en toute convivialité, direction ARCUEIL !!!
Chers amis, chères amies,
Je vous invite à vous rassembler très nombreux à Arcueil à la Fête de la Fraternité à partir de 14h pour passer un bon moment amical, politique et musical.
A un moment où nos valeurs communes sont si gravement mises en cause par un pouvoir qui confond son intérêt personnel et les exigences de notre avenir commun, nous devons résister, combattre et proposer. Plus nous serons nombreux, et plus nous nous ferons respecter. Je vous précise d'ailleurs qu'avant ma prise de parole, il y aura un débat sur le thème du Respect.
A un moment où le pouvoir fait tout pour que nous ayons peur, nous savons qu’il y a beaucoup de raisons d’espérer. C’est ce que je vous dirai samedi en vous parlant de la jeunesse et du redressement de la France.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui vont venir participer à nos débats. Leurs paroles, leurs contributions, leurs expériences et leurs réflexions constituent une intelligence collective.
Mobilisons-nous, rassemblons-nous, avançons ensemble.
A Samedi
LE PROGRAMME :
14h00 : Début de la Fête de la Fraternité
14h30 – 16h30 : Débat sur le Respect
16h30-17h00: Intermède musical
17h00 : Prise de parole de Ségolène Royal
18h00 : Spectacle musical (Rythm'n'Blues, musique classique, chants haïtiens, poésie, rock, percussions, salsa...)
Interviendront notamment :
Claude Bartolone, député et président du conseil général de Seine Saint Denis
Daniel Breuiller, maire d'Arcueil
Philippe Collin, porte-parole de la Confédération Paysanne
Guy Eyermann, conseiller régional de Poitou-Charentes, leader syndical de la lutte pour la sauvegarde de Fabris
Christian Favier, président du conseil général du Val de Marne
Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova
Joaquin Masanet, ancien secrétaire général de l'UNSA Police
Jean Pierre Mignard, avocat
Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théatre du Soleil
Arnaud Montebourg, député et président du conseil général de Saône-et-Loire
Manuel Valls, député-maire d'Evry
Et bien d’autres invités…
La Fête de la Fraternité, c'est aussi une quarantaine de stands, des rappeurs, des musiciens classiques et des danseurs d'Haïti...
La fin de l’indépendance
de la médecine du travail
par Jean-Louis BIANCO - le 17 septembre 2010
Avec un mépris total de la démocratie et une absence incompréhensible de concertation des organisations syndicales, le gouvernement a fait passer hier soir en catimini et en force, un projet du MEDEF, refusé en 2009 à l’unanimité par les syndicats de salariés, qui assure la mainmise de l’employeur sur la médecine du travail.
C’est au détour d’un amendement qui n’a rien à voir avec la réforme des retraites, déposé à la dernière minute sur un projet de loi lui-même examiné selon une procédure accélérée, que le gouvernement a mis à bas l’indépendance de la médecine du travail, principe essentiel qui garantit l’effectivité de la protection de la santé de plus de 15 millions de salariés.
Les services de santé au travail seront désormais placés sous l’autorité de l’employeur. L’organisation de la médecine du travail et les missions de prévention ne seront plus directement confiées aux médecins du travail mais aux directeurs des organismes de santé au travail qui ne seront ni élus, ni choisis par les organisations syndicales ou par les salariés directement mais désignés arbitrairement par l’employeur.
Alors que nous assistons à la montée des troubles musculo-squelettiques et à l’explosion des risques psychosociaux (qui se manifestent notamment par une multiplication des suicides dus à la souffrance au travail), alors que les travaux de nombreux groupes politiques (et notamment ceux de l’UMP dirigés par Pierre Méhaignerie) arrivaient aux mêmes conclusions que les socialistes sur le nécessaire renforcement du rôle de la médecine du travail, le gouvernement et la majorité ont préféré sacrifier la santé et le bien-être au travail de nombreux salariés.
"C’est vilain de mentir" !
sur le blog de Jean-Louis BIANCO
le 17 septembre 2010
Alors que Nicolas Sarkozy a affirmé hier avoir le total soutien de ses pairs européens, après les sévères critiques de la vice-présidente de la Commission européenne, Viviane Reding, la chancelière allemande Angela Merkel a démenti avoir parlé de campements Roms avec le chef de l’État.
"La chancelière n’a parlé ni lors du Conseil européen, ni lors d’entretiens en marge du Conseil avec le président français de prétendus camps de Roms en Allemagne, et en aucun cas de leur évacuation", a réagi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, dans un communiqué …
Raffinerie Total :
le feuilleton judiciaire se poursuit,
demain à Nanterre
Source : La Voix du Nord - le 16.09.2010
Ce vendredi à 10h45, le tribunal de Nanterre étudiera le recours déposé par la direction, suite à l'ordonnance de la cour d'appel de Douai, intimant à Total de reprendre la production. En cause, notamment, la validité de la procédure d'information-consultation du personnel.
Le 3 août, un huissier avait été désigné à la demande des syndicats et avait constaté selon eux que Total ne respectait pas la décision de la cour d'appel du 30 juin, ordonnant la reprise de l'activité de raffinage, sous astreinte de 100 000 euros par jour. Les syndicats souhaitaient faire en sorte que Total, qui a toujours affirmé son intention d'arrêter les activités de raffinage sur le site des Flandres, soit contraint à payer cette astreinte.
Dans une ordonnance de référé rendue ce jeudi, la cour d'appel de Douai donne gain de cause à Total, qui demandait la rétractation de l'ordonnance désignant l'huissier. Elle a estimé que "la condition d'urgence n'est pas avérée", selon Me Patrick Tillie, avocat des salariés.
Le groupe pétrolier a assigné les instances représentatives du personnel pour demander à la justice de ne pas faire redémarrer l'activité de raffinage sur le site.
Total veut faire constater que la procédure d'information consultation a été "menée à son terme", et dans le cas où le tribunal jugerait cette procédure régulière mais "initiée avec retard", que "les instances représentatives du personnel ont pu exercer l'ensemble des prérogatives qui leur sont dévolues", elle n'ont subi "aucun préjudice", selon l'assignation.