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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 21:00



Sarkozy a été un "député fainéant" !

Source : LIBERATION.FR  -  14 janvier 2009


Nicolas Sarkozy, qui a raillé la semaine dernière les "rois fainéants", sans citer nommément Jacques Chirac, a été un "député fainéant", a affirmé mercredi le député René Dosière (app. PS), spécialiste du budget de l’Elysée.


"Lui en tout cas a été un député fainéant. En tout et pour tout, il a parlé moins d’une heure dans l’hémicycle pendant les 12 années où il a été député mais il a été payé à temps complet!", a déclaré à l’AFP l’élu de l’Aisne.

"Les compromis, l’écoute de l’autre, on comprend mieux pourquoi il ne sait pas faire:  il n’a pas la culture du député. Il a peu d’expérience législative donc il n’apprécie pas que le Parlement discute librement. Il ne comprend pas les procédures", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué ironiquement intitulé "Les exploits parlementaires de Nicolas Sarkozy", M. Dosière indique que le chef de l’Etat n’a pas siégé 20 ans à l’Assemblée nationale comme il l’avait affirmé lors des voeux aux parlementaires mais seulement 12 ans, sur les périodes 1988-1993 et 1995-2002.

En réalité, M. Sarkozy a été député des Hauts-de-Seine deux mois et demi supplémentaires, entre le 13 mars et le 2 juin 2005, date à laquelle il était devenu numéro deux du gouvernement Villepin.

Durant ces années, poursuit M. Dosière, il n’a participé à "aucun débat parlementaire", "n’a déposé aucun amendement" et "sa présence à l’Assemblée se résume à 10 interventions brèves : deux questions au gouvernement, soit quatre minutes, huit interventions de cinq à dix minutes, soit au total moins d’une heure de parole en 12 ans de vie parlementaire!".

"Pendant de nombreuses années, en 1988, 1991, 1992, 1993, 2000, 2001, 2002, on ne trouve aucune trace de sa présence à l’Assemblée. C’est dire à quel point son expérience parlementaire est faible, pour ne pas dire plus", souligne-t-il.

"Si chaque député prenait exemple sur lui, alors l’Assemblée nationale deviendrait inutile", ironise-t-il avant de lancer: "pour parodier Clemenceau, gloire aux députés qui parlent, honte aux députés qui se taisent".

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 15:00


Vincent Peillon sur l'affaire Dray :

"On atteint des sommets dans la manipulation !"

Source : LEPOSTR.FR  - 14 janvier 2009


Le député européen, proche de Julien Dray et de Ségolène Royal, estime que les droits de la défense sont bafoués dans cette affaire.

L'affaire Julien Dray rebondit, avec la publication ce mercredi, dans L'Est Républicain du rapport de Tracfin, le gendarme anti-blanchiment de l'Etat.

Le député PS de l'Essonne est en effet l'objet d'une enquête préliminaire ouverte le 10 décembre par le parquet de Paris pour des mouvements de fonds suspects. Julien Dray est soupçonné d'avoir récupéré de l'argent sur les comptes des associations qu'il a co-fondées (les parrains de SOS Racisme, la FIDL).

Rappelons que Julien Dray nie les accusations qui sont portées contre lui et qu'il n'est pas mis en examen.

Sur Le Post, le lieutenant de Ségolène Royal, Vincent Peillon, député européen et proche de Julien Dray, se dit scandalisé par les "fuites" dans la presse.

Que vous inspire la publication dans la presse du rapport de Tracfin ?

"Je suis scandalisé et très en colère sur ces pratiques qui consistent à jeter en patûre un individu sur lequel on n'a aucun élément et qui, jusqu'à preuve du contraire, est innocent. Le travail d'instruction ne doit pas être rendu public. Cela constitue une exhibition de la vie privée inacceptable."

Vous laissez donc entendre que les droits de la défense sont bafoués ?

"Bien sûr puisque Julien Dray n'a même pas été mis en examen! On ne s'est même pas si cela va être le cas. Nous en sommes seulement au stade de l'enquête."

"Ce qui arrive à Julien Dray est incroyable car cela peut arriver à n'importe quel citoyen. Je ne peux pas me prononcer sur le fond car je ne suis ni juge ni policier. Mais en tant qu'élu et citoyen, je suis profondément scandalisé par le fonctionnement de notre démocratie. Je trouve que l'on atteint des sommets dans la manipulation dans un pays qui a connu l'affaire Baudis [En 2003, il a été mis en cause dans une affaire de proxénétisme impliquant le tueur en série Patrice Alègre, avant d'être innocenté par la Justice, ndlr]. Que fait-on du respect de la présomption d'innocence? Que fait-on du secret de l'instruction?"

Mais les médias diront aussi s'il est innocenté...

"On sait très bien comment cela se passe dans ce genre d'affaires. La personne a beau être innocente, les accusations font tellement de bruit que cela laisse une trace dans l'opinion. Cette affaire peut ruiner la vie privée et politique de Julien Dray."

Vous parlez de "manipulation"... Qui serait derrière?

"Je ne sais pas. Mais c'est évident que tout cela est orchestré. Ce qui sort dans la presse est à coup sûr des fuites de la police ou des douanes. Ces pratiques sont inacceptables! Cela ressemble à des réglements de comptes. Ou alors c'est par paresse que certains médias publient des articles, à partir de fuites, provenant d'une seule source..."

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 12:00

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 17:00


La démission d’André Vallini,

un premier accroc pour Martine Aubry


Source: LEMONDE.FR  -  12 janvier 2009



La démission d’André Vallini de son poste de secrétaire national du PS à la justice est un épisode dont il ne faut sans doute pas exagérer la portée mais qui constitue tout de même le premier véritable accroc au sein de la nouvelle direction issue de l’élection de Martine Aubry à la tête du parti socialiste. Officiellement, le député et président du conseil général de l’Isère – que l’on avait beaucoup vu ces derniers temps ferrailler contre le projet de suppression du juge d‘instruction annoncé par Nicolas Sarkozy - s’en va "pour des raisons personnelles". "Il ne s’agit en aucun cas d’un désaccord de fond" avec la première secrétaire a-t-il précise lundi à l’AFP.

Ce commentaire sybillin suggère que le différend, s’il ne porte pas sur le contenu des dossiers liés à la justice, concerne la forme. C’est à dire la façon dont Martine Aubry dirige son équipe. André Vallini, qui est un proche de François Hollande, n’a pas du tout apprécié les remontrances – dont bruissait la semaine dernière le secrétariat national - qui lui ont été adressées par la première secrétaire. Celle-ci, semble-t-il, souhaitait davantage contrôler l’expression du secrétaire national à la justice dans les médias. Voire au sein de la commission Balladur sur la réforme des collectivités locales.

Le départ d’André Vallini, spécialiste reconnu des affaires de justice, prive le PS d’un de ses secrétaires nationaux les plus compétents et les plus expérimentés. Le député de l’Isère, qui a co-présidé la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau, exerçait la même responsabilité au sein de la direction précédente. Il devait naturellement devenir le porte-drapeau du parti socialiste pour mener la bataille contre le futur projet de loi du gouvernement sur la réforme de la justice.

Cette démission reflète en partie le malaise des partisans de François Hollande qui, ralliés aux amis de Bertrand Delanoë au sein de la motion A, considèrent que la direction (y compris les amis du maire de Paris) ne facilite guère leur intégration dans la nouvelle majorité.

Effectuant sa rentrée politique, François Hollande avait réaffirmé dimanche son regret que les amis de Ségolène Royal n’aient pas été incorporés dans le nouveau secrétariat national.


TIENS TIENS !

REGRET TRES TARDIF, QUAND MEME !!!

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 14:00


Ségolène ROYAL : "Oui, l'arrêt de la guerre est possible !"

 

Quiconque est aujourd’hui sincèrement attaché aux droits légitimes des peuples palestinien et israélien – un Etat viable et souverain pour le premier, une sécurité garantie pour le second – ne peut qu’être atterré par l’offensive militaire israélienne. Révolté par le calvaire des habitants de Gaza. Angoissé pour la sûreté à laquelle aspire la population israélienne.

Il y a deux ans, je me suis rendue à Gaza et en Israël à la rencontre des dirigeants puis j'ai longuement dialogué avec des groupes de jeunes étudiants. Des deux cotés, ces jeunes parlaient avec les mêmes mots, la même passion, le même regard farouche : « On veut faire naître nos enfants dans un monde en paix et on en a assez de la peur. »

Aucune victoire militaire de Tsahal ne garantira la sécurité d’Israël. Est-il possible d'arrêter ce conflit sans fin où les chances de paix sont périodiquement gâchées, parfois des deux côtés en même temps, par le choix à répétition de la politique du pire ? Quelle solution politique, équitable et durable, le permettra ?

Après avoir en équipe écouté, observé et analysé, je vois plusieurs jalons solides d'une paix juste et durable. Les voici.

Tout d'abord, la supériorité des armes n’a jamais mis à l’abri d’une défaite politique, elle l’a même parfois hâtée et c’est encore plus vrai aujourd’hui où l’opinion mondiale, informée comme jamais, voit sur ses écrans le déluge de feu qui s’abat sur Gaza, cette immense prison à ciel ouvert asphyxiée par le blocus et quotidiennement pilonnée.

C’est l’honneur d'Israël que des voix s’élèvent en son sein pour s’opposer à une guerre qui n’atteindra aucun des objectifs, officiels et officieux, que lui assigne le gouvernement israélien : ni l’arrêt des tirs de roquette sur les villes du sud ; ni le démantèlement du Hamas, au contraire installé en fer de lance de la résistance ; ni même la restauration de la capacité de dissuasion de l’armée israélienne, ébranlée après l’invasion du Liban ; ni même le message adressé à l’Iran et au « terrorisme » car les principaux bénéficiaires de cette opération brutale et, à terme, contre-productive, ne sont ils pas les djihadistes les plus obtus et les réseaux d’Al Qaida ?

Marek Halter a rencontré à Damas Khaled Mechaal, le chef du Hamas, à la veille du déclenchement de l’offensive israélienne. Celui-ci lui a dit, rapporte-t-il, que le Hamas qui prônait jadis dans sa Charte la destruction pure et simple de l’Etat d’Israël, était aujourd’hui « prêt à un accord sur la base des frontières de 1967 ». Qu’est-ce que cela signifie ? Une reconnaissance de facto de ce que le Hamas appelle désormais « l’entité israélienne ». Ce n’est pas – pas encore – une reconnaissance de droit de l’existence de l’Etat d’Israël et de son droit à la sécurité mais, dit Marek Halter, « c’est une avancée », qui rappelle d’ailleurs celle jadis accomplie par l’OLP.

Cette reconnaissance nécessaire, n'est-il pas vain d’en faire un préalable absolu à toute discussion alors qu’elle devra faire partie du package si l’on en vient enfin à des négociations sérieuses, équitables parce que respectueuses des droits des deux peuples et impliquant leurs représentants tels qu’ils sont et non tels que les uns ou les autres les voudraient a priori ?

L’Europe doit enfin assumer avec force l’immense responsabilité historique qui est la sienne dans cet interminable conflit. Un peu d’histoire et de mémoire n’est pas inutile pour remettre les choses en perspective. Ce sont des persécutions - l’affaire Dreyfus et les pogroms tsaristes, un crime contre l’humanité - la Shoah,  tous perpétrés en Europe, qui ont conduit tant de survivants à mettre leur seul espoir dans un Etat-refuge. Ne l’oublions jamais.

Les Palestiniens peuplaient cette terre réputée « sans peuple pour un peuple sans terre » et en furent massivement expulsés. Il ne s’agit pas de faire tourner la roue de l’histoire en arrière mais de ne pas oublier que, colonisations britannique et française inclues, cette histoire est aussi la nôtre.

Deux nations se sont constituées dont les peuples ont aujourd’hui des droits qui doivent être conciliés pour qu’ils puissent, l’un et l’autre, coexister dans la sécurité et la dignité.

Trop de pourparlers et d’accords de paix sont jusqu’à présent allés d’échec en échec, en dépit des rares moments où l’on s’est pris à espérer que la raison et la justice l’emportent grâce à quelques responsables suffisamment visionnaires et lucides qui, tous, ont aujourd’hui disparu et, pour certains, ont été assassinés par les extrémistes de leur camp.

Yitzhak Rabin fut l’un d’eux. Il eut le courage de comprendre que l’escalade guerrière conduisait à l’impasse politique et que la sécurité d’Israël, avec laquelle il ne transigeait pas, exigeait une perspective crédible pour les Palestiniens. Cette « doctrine Rabin » est plus que jamais d’actualité. Les grandes lignes d’une paix honorable et efficace sont connues, il n’y a rien à inventer et plus d’alibi derrière lequel se cacher pour, une fois encore, en détruire les chances.

Pour ses responsabilités passées et pour sa responsabilité présente dans l’équilibre du monde, l’Europe doit peser de tout son poids pour que cette guerre de trop qui ne règlera rien soit enfin la dernière et pour que les enfants de Sdérot et de Gaza aient enfin droit à une vie normale dans des sociétés qui ne soient plus dominées par la peur et la haine de l’autre.

L’urgence, c’est l’arrêt immédiat des hostilités suivi d’un cessez-le-feu durable, avec envoi d’observateurs ou de forces internationales chargés d’en vérifier le respect. L’urgence, ce n’est pas seulement, des deux côtés, le silence des armes : c’est aussi l’arrêt de la colonisation dans les territoires occupés et la levée du blocus qui a fait de Gaza un immense ghetto paupérisé en proie, avant même l’intervention militaire israélienne, à une catastrophe humanitaire et sociale, nourrissant frustrations et colères.

L'urgence, c’est la mobilisation conjointe et cette fois-ci déterminée de l’Europe et des Etats-Unis, en liaison avec les pays frontaliers, pour en finir avec l’immobilisme meurtrier qui, depuis 16 ans, a succédé au processus de Madrid et aux accords d’Oslo. Force est malheureusement de constater que la mission confiée par le Quartette à Tony Blair n’a, pour l’instant, rien donné d’autre qu’un piteux alignement sur les positions de l’administration Bush.

L’urgence, c’est que chacun comprenne qu’il n’a pas à choisir ses interlocuteurs dans le camp d’en face mais à prendre, tels qu’ils sont, ceux qui représentent effectivement les populations concernées. Le seul préalable à l’ouverture de premières négociations, ce doit être le cessez-le-feu. Le reste, tout le reste, doit en être l’aboutissement, de la reconnaissance d’Israël et de son droit à la sécurité aux contours d’un Etat palestinien souverain et viable.

Trop de temps perdu, trop de promesses non tenues, trop de malheur de part et d’autres et trop, aussi, de politiques inéquitables accréditant l’idée ravageuse d’un « deux poids, deux mesures » dont toujours les mêmes feraient les frais. Il est temps de stopper ce fol engrenage qui a transformé de jeunes lanceurs de pierres des Intifadas passées en bombes humaines car sinon, comme l’a très bien dit l’écrivain franco-libanais Dominique Eddé, « les jeunes oubliés de la vie seront de plus en plus nombreux à être candidats à la mort ». Non par fascination nihiliste ou par fanatisme religieux mais par conviction de n’avoir plus rien à perdre et pas d’autre moyen de faire entendre leur voix.

Il est temps de comprendre aussi qu’il en va non seulement de la sécurité d’Israël et de la dignité de la nation palestinienne mais, plus largement, de l’équilibre et de la sûreté d’un monde où l’éternisation du conflit israélo-palestinien attise le pire.

Rien ne sert de déplorer « l’importation du conflit » : à l’heure d’Internet et des medias télévisés globaux, Gaza est dans tous les foyers et dans toutes les consciences. Les humiliés s’identifient aux humiliés et jugent sévèrement la légèreté avec laquelle la plupart des gouvernements occidentaux semblent, dans cette affaire, traiter leurs propres valeurs. Voilà pourquoi ce qui se joue à Gaza, ce sont aussi nos lendemains à tous car, tôt ou tard, l’histoire présente toujours l’addition.

C’est pourquoi j’en appelle à un effort de lucidité historique et de courage politique de l’Europe, meilleur moyen d'aider Barack Obama à assumer, le jour venu, les responsabilités politiques qui sont celles de son pays.

Mahmoud Darwich, immense poète palestinien aujourd’hui disparu, disait s’efforcer d’exprimer « la conscience du perdant ». Il appelait cela « être un poète troyen », c'est-à-dire ne jamais se contenter du récit du vainqueur et de la version du plus fort. Il est temps qu’il n’y ait plus, sur la terre d’Israël et de Palestine, non pas un mais deux perdants, comme c’est le cas aujourd’hui.La paix, forcément faite de concessions réciproques, est possible à condition que la justice et l’intelligence du temps qui est le nôtre soient au rendez-vous.

Car, comme le dit le grand écrivain israélien, Amos Oz, « la vie, c’est le compromis. Et l’opposé du compromis, ce n’est pas l’idéalisme, c’est le fanatisme et la mort ».


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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 11:00
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 17:00



Source : Sarkostique  -  9 janvier 2009

De Villepin continue de dézinguer Sarkozy.
La dernière fois, c’était le 18 décembre.
Aujourd’hui, il remet ça. Sur LCI et dans le Parisien/Aujourd’hui en France.
C’est le double effet Villepin.


En gros, il accuse le chef de l’Etat de s’éparpiller, limite de brasser du vent. Il pense que son comportement relève plus de "l’hyper activité" que de "l’hyper efficacité"

Autre Scud de Villepin: il faut "un Président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l’essentiel, pas un Président touche à tout, pas un Président qui ne répond pas aux questions des Français, pas plus d’ailleurs que des journalistes".

Conseil de l’ex-premier ministre à Sarko: redescendre sur terre, en reprenant "contact avec la réalité nationale". Au passage, Villepin décrypte la stratégie de com’ de Sarkozy, expliquant que le Président devrait "se rendre compte qu’il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre, d’une image à l’autre, qu’il ne suffit pas de regarder la superficie des choses et qu’il faut traiter les questions en profondeur".





Selon Dominique de Villepin, "la multiplication des réformes" engagées, "ne sont pas de nécessité immédiate, comme la réforme de la justice et de l’audiovisuel".




Ne voulant pas juger la réforme de la justice "à l’aune de (sa) propre expérience" dans l’affaire Clearstream, Villepin souligne toutefois que si l’on remplaçait le juge d’instruction par un juge de l’instruction, comme le souhaite le chef de l’Etat, il fallait "un parquet indépendant".



Il met carrément en garde contre un risque de "régression des libertés publiques" estimant qu’il y a "un danger à vouloir museler l’opinion dans cette période" de crise.





Crochet du gauche, crochet du droit. Villepin attaque de tous côtés, avec également un entretien au vitriol dans le Parisien/Aujourd’hui en France. La politique de relance ? "Les effets risquent d’être trop lents, d’avoir peu d’incidence sur l’emploi et au bout du compte de n’être pas utiles pour notre économie !". "Si l’on vise un effet rapide, privilégions le logement qui emploie beaucoup de main d’oeuvre. Si on veut des réformes de fonds, investissons dans l’innovation qui permet de préparer l’avenir", ajoute l’ex-premier ministre.

Dominique de Villepin continue sur le thème de la gesticulation sarkozienne. Craignant que "la confusion et la division (…) épuisent nos forces", il estime qu’aujourd'hui "on est dans la réforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de l’effort".

Il ajoute: "Nous sommes un pays à faible consensus social", et "nous supportons le fardeau d’initiatives idéologiques, l’une de gauche et l’autre de droite: les 35 heures, qui coûtent au budget plus de 20 milliards d’euros par an, et les 15 milliards du paquet fiscal". Et pan sur le bec. Sarkozy est habillé pour l’hiver, version double couche.
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 12:00

Une étude met en évidence
l'ampleur du phénomène de la
souffrance au travail
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 09:00


Communiqué de Ségolène ROYAL sur l'éducation (site Désirs d'Avenir)


Ségolène Royal comprend l'impatience des enseignants, parents et élèves qui constatent que Nicolas Sarkozy a trouvé des milliards pour les banques et rien pour l'éducation.

Pour combattre la crise économique, la France doit investir dans l'éducation et la formation pour mettre la valeur humaine au coeur du système : voilà la vraie réforme que nous attendons.

Nicolas Sarkozy doit cesser les décisions brutales et non concertées qui conduisent à l'impasse et à la violence, et finalement à l'immobilisme.

Il faut des réformes justes, efficaces, respectueuses et utiles au pays.






Ségolène ROYAL "partage la colère des enseignants"

Source : NOUVELOBS.COM  -  12 janvier 2009



La présidente de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, a déclaré lundi partager la colère des enseignants qui ont manifesté à Saint-Lô (Manche), à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy, contre les suppressions de postes dans l'Education nationale.

"Je partage la colère des enseignants, des élèves et des parents d'élèves, car ils défendent farouchement ce qui est essentiel: l'éducation. Je considère que lorsqu'on est en crise économique, l'investissement dans l'éducation et la formation doit rester une absolue nécessité", a déclaré Mme Royal, en marge de ses voeux à la presse au conseil régional de Poitou-Charentes.

"On n'a pas le droit de fragiliser les élèves et en aucun cas, on ne doit paupériser ou déstabiliser l'école de la République", a-t-elle martelé.

A la question d'un journaliste qui l'interrogeait sur ce qu'elle souhaitait à Nicolas Sarkozy pour 2009, Ségolène Royal a répondu: "Je souhaite vraiment du fond du coeur pour la France qu'il obtienne des résultats, car c'est sur les résultats qu'on juge l'efficacité d'un responsable politique, et non pas sur les discours et l'agitation".

Selon elle, il faut que le président de la République "ait enfin le courage d'affronter des lobbies auxquels il est étroitement lié, comme les lobbies bancaires et les grandes entreprises du CAC 40".

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 15:00

Jeudi 29 Janvier 2009

Journée Nationale de Grève et Mobilisation

 

Les représentants régionaux des 8 Organisations Syndicales du Nord / Pas-de-Calais se sont réunis ce jeudi 8 janvier dans les locaux de la CFE-CGC à Loos. Ils ont, à cette occasion, décidé d’organiser une


Grande Manifestation Régionale

à Lille à 14h30.

Rendez vous à 14h au Boulevard Louis XIV


(NB : des initiatives pourraient avoir lieu dans les localités, entreprises et administrations dans la matinée)

Tous
les responsables syndicaux sont invités dès maintenant à prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles –en particulier en relayant massivement ce message auprès de leurs militant(e)s, adhérent(e)s et sympathisant(e)s bien évidemment, mais également auprès de l’ensemble des salarié(e)s- pour assurer la complète et totale réussite de cette manifestation.

Il est parfaitement clair que dans le contexte actuel particulièrement difficile pour le monde salarié, un échec de cette Journée Nationale de Mobilisation serait particulièrement grave et lourd de conséquences pour l’avenir !

Les représentants régionaux des 8 Organisations Syndicales du Nord-Pas de Calais ont adopté une "Déclaration Régionale Commune", que voici :



APPEL des ORGANISATIONS SYNDICALES REGIONALES du

NORD / PAS-DE-CALAIS



La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu'ils n'en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d'emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l'avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.


Lire l'intégralité du texte : cliquez  ICI

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