Source LePost.fr - 18/10/2008
Malgré les sourires et les assurances de façade, la panique règnerait du côté de la rue Solférino et de l'Hotel de Ville. Le monsieur sondage du PS, Gerard Le Gall, a remis une note explosive à François Hollande qui, il paraît, se serait essuyé le front:
la motion de Ségolène Royal arriverait très largement en tête dans les intentions de vote des militants. Et ce à trois semaines du vote des motions en section. Sa motion serait créditée de 40 à 45% des voix, celle de Bertrand Delanoë de 20 à 25% des voix, celle de Martine Aubry de 15 à 20% et celle de Benoît Hamon de 10 à 15%.
L'expert du PS s'est appuyé sur une méthode de calcul assez simple (que l'on peut parfaitement contester au demeurant) : il a calculé le pourcentage des militants et sympathisants qui participent aux réunions des différents ténors des motions. Sa conclusion est sans appel : les réunions publiques organisées par les défenseurs de la motion Collomb/Royal attirent à chaque fois deux à trois fois plus de militants et sympathisants que celles organisées par les tenants des autres motions. Il y aurait donc une forte mobilisation du côté des partisans de l'ex candidate!
Dans sa note il dit que la popularité de l'ex candidate n'a jamais été aussi forte chez les adhérents et que le Zénith loin d'avoir écorné son image l'a au contraire renforcé, notamment chez les jeunes militants.
Il souligne aussi l'absence de dynamique - que quelques médias commencent à constater - du côté de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry qui n'arrivent pas à mobiliser et dont les meetings sont ostensiblement boudés
Seul Benoît Hamon parviendrait à tirer son épingle du jeu et à contenir la vague Royal.
Gerard Le Gall conclut sa note en faisant remarquer que si les élus et les cadres du parti ne s'impliquaient pas à fond dans la campagne du maire de Paris, il fallait craindre une victoire écrasante de la motion E!
Source: un responsable hollandiste, signataire de la motion A de Bertrand Delanoë, aurait confié (sous couvert d'anonymat) l'info à deux journalistes de l'AFP. Affaire à suivre.
PS: je prends cette info pour ce qu'elle est, c'est à dire hypothétique. Mais elle vient quand même conforter l'article de Europe 1 qui a noté l'inquiétude qui commençait à poindre du côté des partisans de Bertrand Delanoë en raison du peu d'emballement que sa campagne suscitait chez les militants.
A l'inverse de Ségolène Royal dont chaque sortie est un succès.