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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 10:00

les-deux-blondes-de-la-semaine.jpg 

Il faut sauver le soldat MAM !

Les critiques pleuvent sur la ministre des Affaires (qui lui sont complètement) Etrangères, qui pour se défendre - mal - prétend que ses propos de la semaine dernière,  concernant son offre de services aux forces de sécuriré du dictateur tunisien Ben Ali, ont été honteusement tronqués et déformés.

Grosse ficelle.

En fait, nous serions des veaux, ne comprenant pas qu'elle exprimait purement et simplement sa  "sensibilité aux souffrances du peuple tunisien". 

Voilà donc Fillon qui vole au secours de M'ame Rambo, en lui apportant son soutien, sa confiance.

Si je me réfère à TALLEYRAND : "Un ministère que l'on soutient, c'est un ministère qui tombe".

Ce serait amplement mérité.

 

Fillon au secours d'Alliot-Marie

Source : FranceSoir.fr  -  le 18 décembre 2011

 

Le Premier ministre a apporté un soutien sans faille, mardi à l'Assemblée nationale, à Michèle Alliot-Marie, en pleine tourmente depuis ses mots sur la révolution tunisienne.

Longtemps, dès la mi-décembre 2010, les rues tunisiennes se sont embrasées mais Paris, rive gauche comme rive droite, restait sourde et muette. Aujourd'hui, alors que Ben Ali s'est en allé et que la Tunisie possède un nouveau gouvernement d'union, les politiques français se réveillent. Ils ne parleront pas de leur silence mais le justifieront, au moins de manière détourné, en fustigeant les mots malheureux de Michèle Alliot-Marie qui proposait l'aide française pour ramener calmer les ferveurs d'une jeunesse révoltée. Parfois mieux vaut-il se taire ? 

Mardi, Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a attaqué la ministre des Affaires étrangères. "Les mots me manquent pour qualifier des prises de position qui disqualifient la France aux yeux du monde et du peuple tunisien", a affirmé le patron des députés socialistes, dernière attaque en date du PS envers MAM. Un peu plus tôt, Martine Aubry avait parlé d' une "hallucinante déclaration" réclamant comme Pierre Moscovici ou Cécile Duflot la démission de la ministre. 

Cette dernière a reçu un soutien de taille au sein même du palais Bourbon. "Je veux dire toute ma confiance à Michèle Alliot-Marie et rejeter l'utilisation malhonnête qui a été faite de ses propos", a ainsi déclaré François Fillon.  

Les mots du locataire de Matignon auront certainement ravi MAM qui s'était elle-même défendue un peu plus tôt. "Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu'on les ait coupés, sortis de leur contexte pour vouloir leur faire dire, à des fins purement polémiques, le contraire de ce que je voulais dire, et notamment le contraire de ma sensibilité aux souffrances du peuple tunisien, a-t-elle témoigné à l'Assemblée nationale. (…) Il est évidemment inenvisageable - et je ne peux pas comprendre que certains aient pu faire une interprétation malveillante de mes propos - que la France prête un concours direct aux forces de l'ordre d'un autre pays. C'est contraire à notre légalité, à toute légitimité."

 

Pendant ce temps, la Tunisie vit toujours des heures troubles. Mardi, trois ministres ont déjà annoncé qu'il quittaient le gouvernement, seulement un jour après que celui-ci ait été formé.

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 07:00

 

michele-rambo-arrive-trop-tard.jpg

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 22:00

 

Affaire Mediator : Jacques Servier devant la justice

Source : LIBERATION.FR  -  le 17 janvier 2011

 

Le fondateur et président du laboratoire Servier, Jacques Servier, est cité à comparaître le 11 février devant le tribunal de grande instance de Nanterre, annonce Le Figaro.

Jacques Servier, 88 ans, sera appelé à comparaître le 11 février à 13h30 devant la 15e chambre correctionnelle du TGI de Nanterre, précise le quotidien. «Sont également cités les laboratoires Servier et Biopharma, qui a commercialisé le Mediator, mais aussi des personnes physiques comme le directeur général délégué et pharmacien responsable de la firme», ajoute-t-il. «Le choix de cette procédure devrait permettre un jugement beaucoup plus rapide qu’au pénal», écrit le journal.

Le 11 janvier, l’Association des Victimes de l’Isoméride et du Mediator a déposé 116 plaintes au parquet de Paris pour homicides et blessures involontaires provoqués par le Médiator commercialisé en 1976. Ce médicament des laboratoires Servier destiné aux diabétiques en surpoids, prescrit aussi comme coupe-faim à des non-diabétiques, avait été retiré de la vente en France en 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cinq millions de malades l’ont utilisé.

Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a dénoncé le 15 janvier «une responsabilité première et directe» de Jacques Servier et s’est engagé, à la suite de l’affaire, à une refonte du système de contrôle des médicaments.

A l’automne 2010, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (Afssaps) avait révélé une estimation de la Caisse nationale d’Assurance Maladie selon laquelle le médicament aurait fait au moins 500 morts en 33 ans.


A lire aussi sur Liberation.fr, un article du 23 décembre 2010 :

L’avocat Sarkozy, conseiller "historique" de Servier

L’actuel président a travaillé pour le laboratoire pendant plusieurs années et il a décoré de la Légion d’honneur son fondateur en 2009 ...

c'est dans l'adversité qu'on reconnait ses amis

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 21:00

bonnet-d-ane.jpg

 

Tunisie : la nullité de la diplomatie française

Source : marianne2.fr  -  le 17 janvier 2011

 

Après nous avoir chauffé les oreilles sur les merveilles de l'Union Pour la Méditerranée, le pouvoir sarkozyste a raté le premier soulèvement démocratique du monde arabe.

Washington, le Département d'Etat a évidemment été surpris par la révolution tunisienne. Cela n'a pas empêché, au contraire, son chef, Hillary Clinton, de se réjouir de la chute d'un régime dictatorial. De la bonne politique en se référant aussi à quelques principes politiques. Ce n'est jamais inutile.

Pendant ce temps, à Tunis, les diplomates américains ont travaillé en étroite collaboration avec les... militaires tunisiens : comment rétablir l'ordre sans en passer par une répression excessive ? Comment éliminer définitivement le clan Ben Ali, ses affidés et, surtout, son service de sécurité ? Deux problèmes capitaux si l'on entend mettre en œuvre le plus rapidement possible le processus de démocratisation de la société tunisienne.

Et la France ? Et le président Sarkozy ? Et notre diplomatie ? Et le nouveau ministre des Affaires Etrangères, Michèle Alliot-Marie ? Un seul constat accablant, établi sans aucun plaisir : la nullité crasse. Que l'Elysée et le Quai d'Orsay n'aient rien anticipé, personne ne s'en étonnera :  aucune autre chancellerie occidentale ou africaine n'a fait mieux. Que la France sarkozyste, pétrifiée dans ses a priori politiques et idéologiques, ait estimé juste, pertinent, efficient de soutenir jusqu'à l'extrême limite le régime honni de Ben Ali, voilà qui est stupéfiant. Stupéfiant d'autisme. Stupéfiant de bêtise. Stupéfiant - et navrant - d'incapacité à s'adapter au changement et à l'Histoire en marche.

La France aura été le dernier suppôt de Ben Ali. La France de la colonisation et des Droits de l'Homme avec, à sa tête, un président arrivant en droite ligne du parti dit ... gaulliste. Un gâchis. Une horreur.

Dans les premiers mois de son mandat, le président nous a tympanisé avec l'un de ses mirobolants projets : l'Union Pour la Méditerranée, la morte-née UPM. Mal fichue, mal pensée, mal mise en route, l'UPM provoqua une crise franco... -allemande, tant la chancelière Merkel fut excédée de la suffisance et du j'm'en foutisme de son partenaire français. Au moins pouvions-nous éprouver le sentiment que Nicolas Sarkozy s'intéressait - vraiment - au Maghreb, qu'il n'était pas indifférent au sort de ces peuples intimement liés à notre destin.

Or que constate-t-on aux moments cruciaux de la révolution tunisienne ? Que Nicolas Sarkozy est resté enfermé dans les schémas les plus éculés de la soi-disante real-politik la plus ringarde et la moins efficace qui soit : soutien au dictateur, même après qu'il ait perdu la partie ; ou plutôt incapacité chronique à comprendre, à admettre, à entendre que le pouvoir de Ben Ali s'était dissout, qu'il n'en restait rien et, qu'en accord avec les Américains, il fallait se mettre à la disposition des démocrates tunisiens pour les aider à organiser une transition par définition complexe et dangereuse. Rien, nous n'avons rien fait, nous contentant d'ânonner quelques stupides mots de soutien à un tyran sur le point d'être déchu. Sacrée capacité à prendre en compte le réel, n'est-ce pas Mme Alliot-Marie, n'est-ce pas Messieurs Chatel et Mitterrand ? Zéro pointé, honte sur vous et, par conséquent, sur nous. Cela n'ira pas sans conséquence. Car les peuples eux aussi ont la mémoire longue.

Les Tunisiens n'oublieront pas que la France n'était pas à leurs côtés au moment crucial du combat pour la liberté, la justice et la démocratie. La France les a lâchés, trahissant sa vocation universaliste. Pourquoi Bernard Kouchner reste-t-il silencieux ?

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 20:00

MMA-soutient-Ben-Ali-et-Sarko.jpg 

Entendu dans l'édition spéciale "Tunisie"

ce soir sur France2

 

MAM ne manque pas de toupet !

Revenant sur les propos qui lui sont fortement reprochés, elle ne semble rien en retirer.

Comprenne qui pourra. Elle tente de justifier -- de façon bien embarrassée me semble t-il) -- sa proposition de soutien aux forces de  sécurité de Ben Ali, destinée selon elle à contenir au mieux, en quelque sorte (et "dans le cadre de nos coopérations"), le déroulement des manifestations du peuple tunisien ...

 

Tout aussi embarrassée quand le journaliste fait allusion aux déclarations récentes d'Alain Juppé :

"Sans doute avons-nous, les uns et les autres, sous-estimé le degré d'exaspération de l'opinion publique face à un régime policier" et "dictatorial",

 

Elle ne sait pas si ... "mais oui, sans doute" !!!

 

Enfin, le sommet est atteint quand elle déplore la polémique lancée par plusieurs personnalités d'opposition, et laisse entendre ... "si mes propos ont été déformés ..."

 

Non, non ! On a la vidéo, et ça se passe à l'Assemblée Nationale !!!

Il n'y a qu'elle, c'est évident, à avoir perçu que certains médisants, qui font rien que l'embêter, auraient déformé ses déclarations !

 

On peut le dire, dans l'enfumage MAM a un certain "savoir-faire" !!!!!

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 14:00

bannière Lettre d'actualité de Ségolène

 

mardi 18 janvier - Rencontre avec les lecteurs d’ Aujourd’hui en France  

 

jeudi 20  janvier - vœux de la commune de Bully-les-Mines (62) à 18H30, à l’invitation du Maire 

 

dimanche 23 janvier invitée de l’émission Le Grand Jury sur RTL à 18h30

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 12:00

sur-canal---le-16-janvier-2011.jpg

 

Ségolène ROYAL sur Canal+ le dimanche 16 janvier, à propos de l'attitude du gouvernement français face à la révolte des citoyens tunisiens, et particulièrement les déclarations intolérables de Mme Alliot-Marie :

 

"Proposer de venir en soutien à une dictature, en soutien à ceux  qui tirent sur la foule, ça dit bien son nom : c'est une connivence insupportable, intolérable.

C'est une erreur impardonnable."

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 10:00

 

Nicolas Sarkozy, la main sur le coeur  -  6 mai 2007 :

 

"Je veux lancer un appel à tous ceux qui dans le monde croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d'humanisme ..."

"... à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures ..."

"... pour leur dire que la France sera à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur elle."

 

Sarko chez Ben Ali, le 10 juillet 2007 : 

Sarkozy et Ben Ali " The Endless Love ! "
envoyé par unknown003

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:00

 

Voilà Marine, au FN le changement dans la continuité ... 

marine--le-changement-dans-la-continuite.jpg

Le scoop de Le Pen : on ne reconnait pas un Juif à son nez...

Source : marianne2.fr  -  le 16 janvier 2011

 

A peine le flambeau passé à sa fille, le nouveau président d'honneur du FN a renoué avec ses vieux travers. Tandis que sa fille se faisait traiter de sioniste par un dirigeant gollnischien mécontent d'avoir été éconduit du Bureau politique.

Jean-Marie le Pen s'est rappelé aux bonds souvenirs de la diabolisation. Intervenant avant sa fille, le tout nouveau Président d'honneur du Front National est revenu sur l'incident qui a opposé, samedi soir, un journaliste de France 24, Michaël Szames, au service d'ordre frontiste.
Ce dernier a en effet porté plainte après avoir été refoulé du dîner de gala auquel il entendait assister, sans doute ignorant de ce que cet événement n'était pas ouvert à la presse. A partir de là, les versions, bien entendu divergent. Selon Jean-Marie Le Pen, le service d'ordre a expulsé l'impétrant à la demande de Marine Le Pen qui l'avait remarqué filmant son pas de danse. Selon Le Pen, il ne s'était pas présenté comme journaliste. Il s'agit bien d'une provocation, a-t-il conclu.
Côté France 24, Jean Lesieur, directeur de la rédaction de France 24, nous a confié que le journaliste venait de sortir de l'Hôpital de Tours et qu'il avait quinze jours d'arrêt de travail, contrairement à ce qu'a déclaré le Président du FN pour lequel son visage était rigoureusement intact. Jean Lesieur a précisé que "Michaël Szames a proposé un entretien télévisé à Marine Le Pen et à Jean-Marie Le Pen. Il était donc parfaitement identifié comme journaliste."

Mais Jean-Marie Le Pen ne s'est pas contenté de donner la version du DPS de l'incident. Il a aussi déclaré que le journaliste avait affirmé avoir été violenté à cause de son origine juive. Contacté par Marianne2, Michaël Szames dément avoir tenu de tels propos. Le vieux Lion, comme on l'appelle au Front, a en effet décroché une pichenette d'un goût plus que douteux, sur l'origine juive du journaliste :

"Cela ne se voyait ni sur sa carte d'identité ni, si j'ose dire, sur son nez". 

C'est justement ce qu'il fallait éviter de dire.... A moins de reporter à des jours plus fastes la dédiabolisation du Front National à laquelle aspire sa fille. 

Quelques minutes plus tard, Marine Le Pen a dû faire face à un deuxième incident médiatique. Elu en treizième position au Comité Central, Farid Smahi a été révulsé par la décision de la nouvelle présidente de ne pas lui offrir une place au Bureau politique. "Tu m'as renvoyé comme un bougnoule!" a-t-il déclaré devant des dizaines de journalistes. Consternée, Marine Le Pen a tenté de le raisonner, avant de tourner les talons tandis qu'il l'accusait d'être au service des sionistes et d'Israël, reprenant ainsi la campagne anti-Marine Le Pen de Rivarol et de Minute, déjà évoquée dans ces colonnes. L'homme par qui arrivait le deuxième scandale gagnait la sortie, escorté par une forêt de caméras tandis qu'un membre du service d'ordre tentait d'empêcher - en vain - une journaliste de filmer. De son côté, Marine Le Pen a affirmé qu'elle s'est contentée de proposer au bureau politique les noms que lui avait suggéré Bruno Gollnisch, reportant la responsabilité de cette décision à son concurrent.
"La démocratie ce n'est pas cinq minutes pour les Juifs cinq minutes pour les Nazis...", disait Jean-Luc Godard. Au congrès du FN on se sera contenté de provoquer un incident pour les Juifs et un autre pour les Arabes...

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:00

 

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