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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 12:00

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On ne parle que de ça : la compagne du Président l'a placé en position délicate, en adressant ses encouragements au dissident PS opposé aux Législatives à Ségolène ROYAL à La Rochelle.

Et si on allait bientôt regretter Carla ??? Ce serait un comble !

Il n'empêche, on s'est assez gaussé du couple d'avant le 6 mai, et que la droite ironise maintenant sur cet épisode de "Dallas à l'Elysée" est dans l'ordre des choses. Bussereau, Raffarin jubilent.

Un conseiller de l'UMP revient même sur à un épisode plus ancien de la saga : "Vous avez aimé Cécilia, vous adorerez Valérie !"

 

Face au dissident, devenu également le candidat de l'UMP / FN -- bel exploit -- Ségolène l'emportera t-elle ? Réponse dimanche.

Je me souviens de meetings, et de réunions en cercle restreint avec Ségolène ROYAL, j'ai encore en tête cette phrase : "On ne m'aura rien épargné" !

 

Il y a encore, fort heureusement, des soutiens fidèles de la combattante Ségolène ROYAL ... la fidélité, une dentée rare. Jean-Louis BIANCO est de ceux-là. Homme raisonné, il a dû bien peser les mots avant de mettre en cause des soutiens en coulisses de Falorni, tirant les ficelles : 

 

Sur le blog de Jean-Louis BIANCO - 12 juin 2012 :

"Indigné"

 

1) La règle, c’est de se désister pour le candidat de gauche arrivé en tête. Elle s’applique même à Monsieur Falorni.

2) Valérie Trierweiler se permet de twitter un message de soutien à Olivier Falorni. De quoi se mêle t’elle ? Ce n’est pas elle que nous avons élue.

3) Et Lionel Jospin ? On dit qu’il soutient Olivier Falorni. J’attends de celui qui a été premier secrétaire du Parti socialiste qu’il dise publiquement qu’il soutient Ségolène Royal.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:00

 

Le soir du 6 mai, j'aurais quand même dû y penser !

Il y a un mois, il a été débarqué ... je répare cet oubli :

 

donnez-lui sa retraite à 57 ans

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 17:00

 

Retour partiel à la retraite à 60 ans :

le dispositif du gouvernement

Source : LeMonde.fr  -  le 6 juin 2012 

 

Qui pourra partir demain à la retraite à 60 ans ? Comme prévu, le contenu du décret, qui devait être communiqué par la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, mercredi 6 juin en conseil des ministres, prévoit d'étendre le dispositif "carrières longues", actuellement réservé aux salariés ayant commencé à 17 ans et avant, à ceux ayant commencé à 18 ou 19 ans. Le décret doit entrer en application le 1er novembre. 

La durée de cotisation

Les salariés désirant pouvoir partir avant l'âge minimum légal devront avoir rempli la totalité de leur durée de cotisation. Une durée fixée par exemple à 166 trimestres, soit 41,5 ans, pour les personnes nées en 1955 et après, un peu moins pour les générations précédentes. Le départ sera possible dès cette durée de cotisation atteinte.

Pour les salariés ayant commencé plus tôt, à 14 ou 15 ans par exemple, il continuera d'être demandé une durée de "validation", qui comprend également les périodes de chômage ou de maladie, un peu plus longue que la durée de cotisation. Il ne devrait pas ainsi être possible à un salarié ayant commencé à 14 ans de partir à 55,5 ans. "Ces deux durées seront lissées pour ne pas créer de distorsion entre les uns et les autres", assure-t-on au ministère des affaires sociales. 

Les modalités de cotisation

Jusqu'ici, seuls les trimestres effectivement cotisés dans le cadre d'une activité salariée étaient pris en compte dans le calcul de la période de cotisation. Une exception était faite au titre du service militaire et des arrêts maladie-maternité. Ces deux périodes pouvaient être "cotisées", dans la limite de quatre trimestres chacune. Ces modalités de calcul devraient être maintenues, avec toutefois deux aménagements.

Un geste pour les chômeurs

Le gouvernement a décidé de permettre de cotiser deux trimestres au titre du chômage, qui ne comptait pas jusqu'ici. Cette extension devrait bénéficier aux seniors chômeurs de longue durée à qui il manque un ou deux trimestres pour partir en retraite anticipée.

Un geste pour les femmes

Deux trimestres supplémentaires pourront être déclarés "cotisés" au titre de la maternité seulement, et non de la maladie. "La caisse de retraite vérifiera manuellement si des trimestres de maternité ont pu être écartés en raison du plafond de quatre trimestres", assure-t-on au gouvernement. Cette mesure devrait permettre aux femmes qui ont trois enfants ou plus, ou qui ont connu des arrêts maladie longue durée, d'être moins pénalisées qu'auparavant. Actuellement, seul un quart des personnes qui partent dans le cadre du dispositif carrières longues sont des femmes.

Le coût

Les deux gestes pour les chômeurs et pour les femmes bénéficieront aussi bien aux salariés ayant commencé à 17 ans ou avant, qu'aux nouveaux bénéficiaires, les "18 ou 19 ans". Le gouvernement estime qu'avec son extension, entre 110 000 et 120 000 personnes de plus demanderont à profiter du dispositif "carrières longues" dès 2013.

La mesure devrait concerner plus de 20 % des départs en retraite. Le coût s'élèverait à environ 1,2 milliard d'euros dès cette année-là. Sans le geste pour les chômeurs et les femmes, le coût aurait été plus proche des 800 millions d'euros. Les années suivantes, le nombre de bénéficiaires resterait stable, mais le coût continuerait d'augmenter, en raison, notamment, du relèvement progressif de l'âge minimum légal de départ. A l'horizon 2017, le coût devrait être de 3 milliards d'euros par an.

Le financement

Le décret transmis aux caisses dans les prochains jours devait également contenir le relèvement des taux de cotisation retraite destiné à financer la mesure. Mais, pour se garder une marge de manœuvre en cas d'erreur d'estimation, le décret ne devrait prévoir qu'un relèvement de 0,2 point de cotisation pour 2013 (0,1 point pour les salariés, 0,1 point pour les employeurs). En fonction de l'évolution de la mesure, le gouvernement se réserve le droit d'ajuster pour les années suivantes le relèvement qui avait initialement annoncé par François Hollande.

Les régimes complémentaires

Syndicats et patronat devront rapidement commencer des négociations sur les modalités d'adaptation de la mesure pour les régimes complémentaires. Le relèvement éventuellement moins fort que prévu des cotisations vieillesse pourrait laisser une marge de manœuvre à ces régimes pour relever leurs propres cotisations.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:00

 

Sur cet épineux sujet, on pourra toujours me dire qu'en pleine période électorale pour les législatives, il faut être prudent ... ne pas tirer contre son camp ... et nia-nia et nia-nia ...
Mais puisque nous, au PS, nous prétendons être meilleurs que les autres, pourquoi ne pas rappeler qu'il faut alors tout faire pour se montrer exemplaire, non ?
Cela dit, je ne sais pas vraiment s'il faut attendre de ceux qui "vivent" d'un système qu'ils se précipitent pour le changer !!!

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Frais des députés opaques et secrets :

"ça finira en scandale"

Source : SudOuest.fr  -  le 3 juin 2012

 

Le chantier de la transparence financière de l'Assemblée reste inachevé. L’absence de contrôle sur les frais fait craindre le scandale. Des députés redoutent des effets sur l'image de la politique.

"Depuis que je suis ministre, financièrement, c'est dur. Parce que quand j'étais député, il y avait l'IRFM. Et je me la mettais dans la poche !"

Cette phrase entendue par le vice-président de la commission des finances, Charles de Courson (Nouveau Centre), illustre la dérive la mieux gardée du Palais-Bourbon. Celle de l'indemnité représentative des frais de mandat, dite IRFM. Officiellement, en sus d'une indemnité parlementaire de base de 5 514,68 € brut par mois, les députés disposent d'une seconde indemnité mensuelle de 6 200 euros versés sur un compte spécifique destiné à couvrir "l'ensemble des frais afférents à l'exercice du mandat parlementaire qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l'Assemblée nationale" selon une note interne du Palais-Bourbon, la fameuse IRFM.

À des fins personnelles

Cette indemnité ne saurait donc constituer un revenu bis mais peut être affectée à des dépenses de transport ou de loyer pour une permanence. Ce à quoi se limitent beaucoup de députés. Mais un flou entoure pourtant cette indemnité. "Beaucoup de mes collègues l'utilisent à des fins personnelles, et ils me le disent. Surtout ceux qui bénéficient déjà d'indemnités liées à un autre mandat. Je me tue à dire que cela finira par un véritable scandale, du même ordre que celui qui a coûté leur carrière à des députés anglais en 2009", déplore Charles de Courson.

Récemment, le député PS et président du Conseil général de l'Ardèche Pascal Terrasse s'est fait épingler par "Marianne" et Mediapart pour avoir utilisé une partie de cette indemnité pour des vacances. Une pratique loin d'être isolée. Au point que, dans les années 2000, l'administration fiscale avait commencé à y mettre son nez. Un zèle vite stoppé par un amendement de Michel Charrasse en 2002, instaurant la défiscalisation de l'IRFM. Ni le fisc, ni la Cour des comptes n'ont désormais de droit de regard sur cette indemnité.

L'Assemblée a ajouté une petite subtilité en autorisant les députés à transférer une partie de l'enveloppe destinée à payer les assistants parlementaires sur le compte IRFM. "Juste après la décision, 70 collaborateurs se sont fait licencier", relève Séverine Teissier, présidente d'Anticor.

Dans une note confidentielle que nous nous sommes procurée datant du 11 octobre 2011, la questure rappelle que les " éventuels excédents" de l'IRFM doivent être reversés à l'Assemblée, mais aussi que les députés ont jusqu'au 8 avril pour effectuer les transferts !

En réalité, la Commission pour la transparence de la vie politique (CTVP) estime, dans son dernier rapport, que l'enrichissement personnel pour la durée d'un mandat dû à l'IRFM oscille "entre 1 400 et 200 000 euros". Elle précise en outre "qu'aucune restitution d'un éventuel excédent » de l'IRFM n'est réellement ordonnée par l'Assemblée. Et que "la commission a pris l'habitude de demander aux parlementaires, dans le cas où la variation de leur patrimoine est inexpliquée, la valeur de leur compte IRFM en fin de mandat" !

Aucun contrôle

Auteur d'une proposition de loi rapidement balayée visant à encadrer l'IRFM, le député EELV François de Rugy tacle : "Il y a une hypocrisie. Très clairement, rien n'empêche un député de faire un virement sur un compte privé, il n'y a absolument aucun contrôle. À la fin du mandat, les députés gardent le reliquat s'il y en a ! Je crois que certains députés s'estiment mal payés, mais qu'ils n'osent pas le dire, alors on entretient ce système qui portera préjudice à toute la classe politique."

Charles de Courson abonde : "Je suis effaré par le fait que mes collègues ne se sont jamais posé la question." La tentative de transparence d'un député PS en 2009 frisait d'ailleurs l'ingénuité. En mettant en ligne ses dépenses d'IRFM, il annonçait utiliser plus de 3000 euros par mois pour rembourser des prêts liés à l'achat de sa permanence. Ce qui revenait à terme à se constituer un patrimoine immobilier avec des indemnités défiscalisées. Cet aveu lui a valu une volée de bois vert de la part de certains de ses administrés, mais aussi de ses collègues parfois dans la même situation !

La questure n'a pas souhaité répondre à nos questions. Parfois sollicitée par des députés sur l'absence totale de demande de justificatifs, elle a l'habitude d'avancer qu'un contrôle coûterait cher et rapporterait peu. En l'absence de règle claire et de pénalité, un contrôle drastique de l'IRFM pourrait bien effectivement ne rapporter que des ennuis !

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 09:00

avec J-M Ayrault - La Rochelle 

Fort heureusement, au Parti Socialiste le temps des petites phrases est révolu ... quoi que ? L'appréciation de J.M Ayrault version 2012, venu à La Rochelle soutenir Ségolène ROYAL est bien meilleure qu'en mars 2010. Il avait voulu à l'époque faire de l'humour (au"Théatre des deux ânes" !) aux dépens de Ségolène en ces termes :

"Si j'avais été le premier ministre de Ségolène Royal, j'aurais peut-être encore plus souffert que François Fillon avec Nicolas Sarkozy !"

Allez, on garde les archives mais on passe l'éponge !!!

 

Jean-Marc Ayrault à La Rochelle :

"Ségolène Royal est la seule candidate"

Source : sudouest.fr  -  le 2 juin 2012

 

En visite vendredi à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, a rencontré des chefs d'entreprise. Mais il a surtout apporté son soutien plein et entier à la présidente de Poitou-Charentes pour les législatives. 

Ségolène Royal a le sourire. C'est tellement vrai - et si peu fréquent ces derniers temps… - qu'hier, à La Rochelle, pour la venue de Jean-Marc Ayrault, une seule petite phrase revenait en boucle : "Elle est de très bonne humeur." Et ce n'est pas parce que la foule des grands jours ne s'est pas franchement déplacée à son meeting, donné en soirée à deux pas de l'Aquarium, qu'elle risque de le perdre.

Certes, la présence à ses côtés de Maxime Bono, le maire des lieux, et du Premier ministre aurait dû lui offrir une meilleure affluence. Mais l'essentiel est ailleurs. Il tient en quelques mots. Le locataire de Matignon l'a dit et répété avec toute la tranquillité qui le caractérise : il la soutient pleinement pour les législatives.

Et c'est sans aucun doute ce message que l'on retiendra de son déplacement en Charente-Maritime, précisément dans la circonscription que la présidente de Poitou-Charentes entend conquérir. Au nez et à la barbe, faut-il encore le rappeler, d'Olivier Falorni, l'ex-responsable du PS départemental, aujourd'hui son principal adversaire.

Pas d'annonces

Et pourtant, celui qui sera bientôt l'ex-maire de Nantes était d'abord venu inaugurer ici sa première rencontre officielle avec les acteurs économiques. Une table ronde organisée avec près d'une centaine de chefs d'entreprise à l'Imprimerie rochelaise qui a donné lieu à un échange courtois, mais sans aucune annonce de la part de Jean-Marc Ayrault. Rien que l'on ne sache déjà.

Il a bien été question de la future banque publique d'investissement, de l'avenir des heures supplémentaires, du pouvoir d'achat et de la croissance verte notamment, mais globalement, sur tous ces sujets, le Premier ministre s'est borné à rappeler sa volonté de mobiliser les énergies. "De travailler avec les territoires".  "Tout ne se fera pas de Paris", a-t-il promis.

En revanche, s'il est un sujet qu'il n'a pas renvoyé à la prochaine conférence sociale - qui, elle, devrait éclaircir tous ces dossiers -, c'est celui des législatives : "Je veux adresser un message aux électeurs à La Rochelle. Leur dire que Ségolène Royal est une personnalité qui joue un rôle important dans la vie politique française : elle a été candidate à l'élection présidentielle française, elle a une très grande expérience, elle a été dans le gouvernement. En même temps, elle incarne un esprit de renouveau et d'innovation." Difficile de dérouler plus beau tapis rouge.

Ségolène Royal, dont la campagne impeccable derrière François Hollande n'est pas étrangère à ces louanges, ne s'y est pas trompée, elle que les sondages donnent en tête au premier tour avec 33 %. À la question de savoir si cette visite du Premier ministre était un vrai coup de pouce pour sa candidature, elle a répondu par l'affirmative : "C'est un plus très important".  "Mais, ajoute-t-elle, il y a une dynamique de campagne. Je ne m'occupe pas des chiffres, je m'occupe des électeurs."

Qu'importe donc qu'Olivier Falorni, cet ancien camarade de la maison rose, rêve de contrecarrer ce plan. 3Ségolène Royal est la seule candidate, insiste Jean-Marc Ayrault. Je vais partout soutenir les candidats qui portent les messages de la majorité présidentielle. Il est important que les Français donnent au président de la République les moyens de son action."

En clair, il ne faut pas que la petite entreprise des législatives vienne, elle aussi, à connaître la crise. Le meilleur moyen pour que Ségolène Royal perde le sourire.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:00

logo-PS-invers-.jpg 

Comme c'est beau la solidarité ! L'appui des sommités régionales et locales permet aux "dissidents" aux législatives de se parer de toutes les vertus, et de se transformer en accusateurs : on n'accepte pas les règles communes dans le parti (ça s''appelle les statuts), mais peu importe, on rejette la faute à ceux qui en sont les garants, et on profère quelques menaces au passage !

Si je ne suis pas un aficionado de la direction actuelle du PS, je tiens toutefois à souligner que la discipline dans un groupe est essentielle. Combien de personnalités du PS, imbues de leur personne, s'en sont affranchies, discréditant ainsi l'image d'un parti dit de "rassemblement", le mot magique depuis des lustres ? Des noms ? : Lang, Fabius, Bartolone, Emmanuelli, et j'en passe ! Ceci au niveau des chefs à plumes nationaux, mais les sous-chefs locaux ne sont pas en reste : 

 

Daniel Percheron derrière Kucheida :

vent de fronde contre Martine Aubry

Source : lavoixdunord.fr  -  le 1er juin 2012

 

Au lendemain de son exclusion du PS, Jean-Pierre Kucheida a réglé ses comptes avec la "tsarine" Aubry et "l'escroc Montebourg". À Annequin, chez son suppléant, le député de Liévin, dissident dans la 12e, a fait valoir un soutien de poids : le président du conseil régional, Daniel Percheron. 

Ah, qu'il était heureux ce jour de juin, Yves Dupont ! Si fier que François Hollande choisisse sa commune, Annequin, pour lancer sa campagne de la primaire citoyenne. Presque un an a passé depuis ce rassemblement "hollandais" et les mêmes soutiens ou presque remplissent la salle ce mercredi  : le président du conseil régional, la sénatrice-maire de Cambrin Odette Duriez, l'ancien ministre Jacques Mellick, et cet élu donc que Jean-Pierre Kucheida a pris comme suppléant. Cet homme exclu mardi, avec le député-maire de Liévin, par le bureau national du PS.

Alors ce soir-là, l'heure est aux lendemains qui déchantent, à la révolte contre "le comportement scandaleux de la première secrétaire". Celle qui, selon Yves Dupont, " n'a pas accepté le grand ministère que François Hollande lui proposait", celle qui "ne supporte pas que Daniel Percheron soit encore président de la Région".

Pour Odette Duriez, qui propose de "ramasser toutes les cartes et de les envoyer à Martine Aubry", pas de doute, cette dernière vise Daniel Percheron à travers Kucheida. Elle lance, menaçante : "Elle devrait faire attention : au Sénat, on a une petite majorité".

Mais puisqu'on est tous exclu, elle devrait faire attention. On est trois sénateurs ici..." Pendant une heure au micro, Jean-Pierre Kucheida ajuste le costume de la victime, donne rendez-vous le 18 juin, au lendemain du second tour, et accuse "l'escroc Montebourg" d'être à l'origine de tous ses maux, en particulier ces soupçons de corruption qui pèsent toujours sur sa personne. Celui qu'on a dit à la tête d'un système dans la fédération dénonce la "dérive" du PS sous Martine Aubry : "Il n'y a plus qu'une personne qui décide. Si encore on n'était que deux à être exclus, mais des dizaines et des dizaines de socialistes le sont parce qu'ils ne plaisent pas à la tsarine." À son côté, Daniel Percheron applaudit chaudement. Sans citer la maire de Lille, lui qui soutient aussi des dissidents dans la circonscription voisine de Béthune invite les militants à ne plus penser à "la mascarade nationale" : "Il faut voter pour ce que nous sommes."

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 15:00

 

SR-et-des-elus-de-Poitou-Charentes.jpg

 

Législatives :

Ségolène Royal ne cumulera pas

Source : La Nouvelle République  -  le 21.05.2012


 

Invitée de France Bleu Poitou hier matin, Ségolène Royal, a annoncé officiellement qu'elle renoncerait à la présidence du conseil régional de Poitou-Charentes si elle était élue députée à La Rochelle le mois prochain. En campagne pour la présidence de l'Assemblée nationale (comme Jack Lang et Jean Glavany d'ailleurs), l'ancienne députée des Deux-Sèvres accepterait ainsi de se soumettre au non-cumul des mandats.

Pourtant, il y quelques semaines, sur les mêmes ondes radiophoniques, elle déclarait qu'elle honorerait le mandat que lui ont confié les Picto-Charentais tant que son parti n'imposerait pas le non-cumul. L'élection de François Hollande a changé la donne : s'il y a une majorité socialiste à l'Assemblée nationale en juin, il y aura une loi qui limitera le cumul des mandats.
Cette décision n'étonne donc pas son vice-président, Jean-François Macaire, qui le juge conforme "au fait qu'elle a toujours défendu le non cumul des mandats". Il rappelle qu'elle avait déjà montré l'exemple en 2007 en ne sollicitant pas le renouvellement de son mandat de députée des Deux-Sèvres, "favorisant ainsi l'émergence de Delphine Batho, qui est aujourd'hui au gouvernement"

 

"C'est une bonne nouvelle pour les Rochelais "
"C'est une bonne nouvelle pour les Rochelais à qui elle montre que c'est essentiellement à leur territoire qu'elle se consacrera, continue ce fidèle. Et il n'y a pas d'inquiétudes à nourrir pour le conseil régional puisque l'impulsion a été donnée et que le travail se poursuivra." C'est vrai que la collectivité régionale avait continué à tourner pendant la campagne des présidentielles en 2007 ou celle des primaires l'an dernier.
Ceci dit, Ségolène Royal s'est bien gardée de fixer une date précise pour son départ. A la radio, elle a indiqué que celui-ci se ferait "en concertation avec les équipes", et pas avant d'avoir mené à bien certains dossiers, citant "le photovoltaïque, la banque régionale d'investissement, les digues". Elle n'a pas, non plus, indiqué qui pourrait lui succéder à la tête du conseil régional. "C'est elle que les électeurs ont désignée en 2010, c'est donc à elle d'organiser les choses s'il doit y avoir une succession", estime Jean-François Macaire.

en savoir plus

Qui pour lui succéder ?

Qui s'assoira dans le fauteuil que laissera Ségolène Royal au conseil régional de Poitou-Charentes si elle redevient députée ? Dans cette hypothèse, les regards se tournent immanquablement vers Jean-François Macaire, premier vice-président, fidèle parmi les fidèles depuis 2004.
"J'ai toujours dit que j'étais disponible et préparé, assure celui-ci. Mais il ne s'agit pas d'une auto proclamation, ce n'est pas à moi de décider."  Parmi les autres « royalistes » du premier cercle, socialistes évidemment, Yves Debien (Deux-Sèvres) ou Françoise Mesnard (Charente-Maritime) pourraient également figurer en bonne position pour cette succession.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 09:00

 

sarko fait la gueule 

Affaire Bettencourt :

vers une convocation de Sarkozy ?

Source : L'Express.fr  -  le 24 mai 2012

 

Selon Le Monde, le juge Gentil, en charge du volet politique de l'affaire Bettencourt, est convaincu que Nicolas Sarkozy a bénéficié d'argent liquide de l'héritière de L'Oréal pour financer sa campagne de 2007.

Nicolas Sarkozy a-t-il reçu de l'argent liquide des Bettencourt pour financer sa campagne de 2007? Le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, en charge du volet politique de l'affaire Bettencourt, en semble convaincu, d'après les PV d'audition publiés par Le Monde.  

Selon les informations du quotidien du soir, la piste d'un financement illégal se précise. Notamment grâce aux agendas des protagonistes du dossier. En effet, des rendez-vous entre Eric Woerth, alors trésorier de campagne de Nicolas Sazkozy, et Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, coïncident avec de gros retraits d'argent en espèces effectués par le couple Bettencourt.  

Autre élément troublant: une annotation dans un carnet appartenant à François-Marie Banier. Sur le calepin, le photographe mentionne le 26 avril 2007 que sa confidente se plaint des exigences financières du candidat Sarkozy. Ce même 26 avril, souligne encore Le Monde, la famille Bettencourt a reçu de Suisse une importante somme d'argent. 

Sarkozy pourrait être convoqué

Enfin, plusieurs témoins, secrétaires ou chauffeurs, affirment que Nicolas Sarkozy a rendu visite à l'héritière de L'Oréal durant la campagne présidentielle de 2007. 

Si Nicolas Sarkozy nie tout financement illégal, des proches assurent qu'"il redoute d'être entendu", selon le JDD. Légalement, l'immunité pénale du chef de l'Etat est levée un mois après son départ du pouvoir. Nicolas Sarkozy pourrait donc en théorie être convoqué dès le 16 juin par le juge Gentil.


Le président sortant pourrait également être rattrapé par le volet financier de l'affaire Karachi.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 14:00

 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 10:00

 

copé pinocchio 

Jean-François Copé,

Pinocchio du salaire des ministres

Source : NouvelObs.com  -  le 17 mai 2012  

 

Le patron de l'UMP compare les rémunérations de l'équipe  Ayrault à celles du premier gouvernement de Fillon, qui n'a duré que quelques semaines...

 

Le "Nouvel Observateur" décerne deux Pinocchios à Jean-François Copé.

Jeudi 17 mai, au lendemain de la formation du gouvernement Ayrault, le patron de l'UMP Jean-François Copé s'est empressé de souligner l'"imposture" de la promesse électorale de François Hollande de baisser le salaire des ministres de 30%, actée lors du premier Conseil des ministres, car, selon lui, le premier gouvernement Ayrault compte "14 membres de plus" que le premier gouvernement Fillon.

"François Hollande en avait fait la mesure symbole de son Etat exemplaire" mais, "dans le même temps, le premier gouvernement de François Hollande compte 14 membres de plus que le premier gouvernement de Nicolas Sarkozy", déclare-t-il.

"On passe de 15 ministres, 4 secrétaires d'Etat et 1 Haut-commissaire à 34 ministres et ministres délégués, soit une hausse de 65%. La baisse des salaires de 30% ne peut pas masquer cette réalité : le gouvernement de François Hollande va coûter beaucoup plus cher au contribuable. D'autant qu'aux 14 ministres de plus, il faut ajouter les dizaines de collaborateurs en plus, les moyens de fonctionnement." 

 

Jean-François Copé a raison : le premier gouvernement de François Hollande, conduit par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, compte effectivement 14 membres de plus que le premier gouvernement Fillon et ne comprend aucun secrétaire d'État, qui sont moins bien rémunérés que les ministres délégués. Le coût de fonctionnement du premier gouvernement Fillon I se détaille comme suit :

1 Premier Ministre x 20.800 + 15 ministres x 13.900 + 4 secrétaires d'Etat x 13.200 + 1 Haut commissaire x 10.400 = 292.500 euros bruts, soit 58.000 de moins que le gouvernement Ayrault I. 

 

Le patron de l'UMP omet cependant de noter que dès le mois de juin 2007, à l'issue des élections législatives, le gouvernement Fillon était passé à 31 membres, un nombre identique à celui du dernier gouvernement du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

 Le coût total de ce gouvernement avoisinait alors les 432.900 euros bruts mensuels, salaire du président non compris. Soit près de 80.000 de plus que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (351.400 euros environ) après la réduction (rétroactive au 15 mai) de 30% du salaire des ministres du gouvernement. Ceux-ci ne pourront par ailleurs s'entourer de plus de 15 collaborateurs, contre 10 pour les ministres délégués, et non pas de "dizaines de collaborateurs", comme l'affirme Jean-François Copé.

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