Le ministre Wauquiez regrette "l’interprétation de ses propos". C'est encore nous qui avons mal compris !
Dans la cacophonie permanente de ce gouvernement incapable et impuissant conduit par Sarko, on a l’habitude : un serviteur en service commandé ou une grosse bévue ... une polémique entre ministres ... et c’est ensuite le spectacle de "relativisation" de l’embrouille, du déminage.
J’ai lu un commentaire sur l’article du NOUVELOBS, court mais on comprend d’emblée :
Wauquiez ça rime avec "fumier" ... euh, attention ce n’est pas moi qui l’ai dit … il ne faudrait pas interpréter mes propos !!!
RSA : Wauquiez regrette "l'interprétation de ses propos"
Source : NOUVELOBS.COM - le 12 mai 2011
Laurent Wauquiez regrette "l'interprétation de ses propos" sur le RSA, a-t-il déclaré jeudi 12 mai. Le ministre des Affaires européennes affirme qu'il se taira sur le sujet jusqu'à une prochaine convention de l'UMP consacrée à ce thème, le 8 juin.
Le chef de file de la "droite sociale" au sein de l'UMP précise avoir fait part de ces regrets à François Fillon jeudi matin.
"Les récentes propositions, faites par la Droite sociale, sur les questions de justice sociale ont suscité de nombreuses réactions au sein de la majorité. Comme je l'ai dit ce matin au Premier ministre, nous regrettons que ces propos aient été interprétés comme une remise en cause du RSA", fait valoir Laurent Wauquiez.
Mercredi, le président Nicolas Sarkozy avait recadré Laurent Wauquiez lors du Conseil des ministres, en vantant le "bilan exceptionnel" du Revenu de solidarité active. Le président aurait même envisagé de se séparer de son jeune ministre.
"En toute sérénité"
"Le RSA, réforme importante du quinquennat, a amélioré la situation, mais dans la sortie de crise il peut encore être amélioré pour renforcer la revalorisation du travail", s'est défendu le ministre.
Laurent Wauquiez a souhaité que le débat "important", soulevé par ses propositions de renforcer les contreparties demandées aux bénéficiaires de cette mesure, "puisse être mené en toute sérénité".
"Par respect de la cohésion gouvernementale, je ne m'exprimerai plus sur le sujet
[ il aurait fallu y penser plus tôt ! ]
jusqu'à la convention UMP du 8 juin sur la justice sociale, où dans le cadre de mes fonctions à l'UMP, je prendrai activement part au débat pour expliquer nos convictions", ajoute le ministre.
Recadrage
L'ex-porte-parole du gouvernement avait déclaré que "les dérives de l'assistanat" constituent le "cancer de la société française". Il avait alors évoqué une proposition de loi de son groupe "La Droite sociale", qui obligerait les bénéficiaires du RSA à assumer "chaque semaine cinq heures de service social".
Des déclarations qui ont provoqué un tollé à gauche, divisé la majorité, jusqu'au recadrage par Nicolas Sarkozy.
commenter cet article …