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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 12:00

bandeau MEAG avec Ségolène Royal

Philippe ALLARD  -  le 12 avril

 

Interrogé au Grand Jury de RTL, François Hollande candidat aux Primaires socialistes a lancé une forte charge contre le Pacte conclu entre Martine Aubry et Dominique Strauss Kahn. 

Ce pacte avait pour but, à son origine, d’empêcher Ségolène Royal de prendre la direction du Parti socialiste lors du dernier Congrès. La socialiste apparaissait en effet dangereuse pour les cadres du Parti habitués à contrôler les décisions prises par de petits arrangements, tractations entre vieux habitués où chacun trouvait au final sa place. Or, en proposant d’ouvrir largement le Parti sur la société, Ségolène Royal allait mettre fin aux petites combinaisons d’arrière cuisine. Avec un trop grand nombre de militants, il ne serait plus possible de contrôler les décisions. Finis les achats de cartes, les truquages d’élections, les clientélismes, le parti allait devenir un parti démocratique. La campagne d’adhésion de 2006 à 20 euros en avait déjà été l’illustration. Avec Ségolène Royal à la tête du Parti, les éléphants perdraient tout contrôle, panique à bord chez les cadres du parti !

 

Mais avec les soutiens de Laurent Fabius et de la gauche du parti, le Pacte allait réussir à écarter la tentative de réforme. Une réussite toutefois incomplète, il faudra encore recourir à quelques arrangements dans la soirée avec la fédération des Bouches-du-Rhône, pour annuler la victoire de Ségolène Royal et mettre à la tête du Parti Martine Aubry.

La contre-réforme l’emportait, les éléphants maintenaient leur mainmise sur le Parti. Ouf ! Tout allait pouvoir continuer. Les décisions pourront être prises, comme avant, combinaisons de quelques cadres, les militants viendraient sagement confirmer lors des votes "arrangés". Dernièrement, la direction ne s’est même plus donnée la peine de feindre un fonctionnement démocratique pour l‘annonce du projet des socialistes. Inutile ainsi d’attendre le vote des militants pour le présenter à la presse. Le vote des militants interviendra plus tard. Mais quelle importance puisque le résultat est connu d’avance !

 

Mais voilà, les protagonistes du Pacte ont voulu peut être aller trop loin en l’élargissant à la désignation du candidat à l’élection présidentielle. Pour Fabius, deux candidatures seulement sont sérieuses : celles des deux signataires du Pacte. Le Pacte devait permettre une fois de plus, par les petits arrangements habituels, de désigner le candidat socialiste à la Présidentielle. Les Primaires serviraient seulement à confirmer ce choix.

Or cette fois ci, tous ne sont pas d’accord. S’ils ont laissé faire hier, cette fois ci, des voix s’élèvent contre ce procédé.

Arnaud Montebourg est monté en premier au front pour dénoncer certaines pratiques dans la fédération des Bouches-du-Rhône qui ne pouvaient pas garantir la transparence des votes aux Primaires. Affolement au sommet du PS, depuis on ne l’entend plus Montebourg !

François Hollande a sonné la seconde charge ce week-end. Celui-ci dans des termes durs a dénoncé ces petits arrangements, ces "conclaves". Il ne veut pas "rentrer dans cette Eglise".

La désignation du candidat socialiste ne doit pas se faire à quelques uns, selon l‘ancien secrétaire du PS. François Hollande ne veut pas attendre "une fumée rose" pour connaître le nom du candidat socialiste.

 

Alors que les dernières élections cantonales ont révélé une forte poussée de l’abstention et du vote en faveur du Front national, on peut s’interroger sur la stratégie choisie par les éléphants du Parti socialiste.

Cette stratégie est-elle la bonne pour reconquérir le vote populaire ?

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 10:00

 

Un commentaire là-dessus ? Est-ce la peine de passer du temps pour une petite phrase médiocre, vomie par un de ces élus du PS imbus de leur personne, VRP du candidat "suppliez-moi-que-je-vienne" et promoteur du plan "A" (arnaque).

 

Je pense qu'il faut surtout répondre à un tel mépris par le mépris.

 

banni-re-blog-J-L-Bianco.jpg

Lu sur le blog de J-L BIANCO  -  le 13 avril 2011

 

La guerre des chefs ?

 

"Quelle que soit la qualité de ce que dit François Hollande, il n’est que le remplaçant de Dominique. L’image qu’il se construit, c’est celle d’un plan B"

 

(Jean-Marie Le Guen, proche de Dominique Strauss-Kahn)

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 08:00

sarko-pour-une-prime-de-1000-euros.jpg

Horizon 2012, campagne électorale d'enfumage oblige !

Encore de la poudre aux yeux. Ce n'est pas la première fois que Sarkozy lance de ces "pistes" qui ne mènent nulle part. Des idées supposées dirigées vers le pouvoir d'achat des français (ou plutôt une partie seulement), immédiatement contrées par ses amis du MEDEF, Laurence Parisot en tête.

 

Son idée géniale me rappelle celle de la "règle des 3 tiers". C'était en février 2009.

Et à l'époque, on allait voir ce qu'on allait voir ! Dans les semaines qui devaient suivre, son gouvernement allait entrer dans une phase active de mise en place de la mesure, foi de Sarko ! Mauvaise foi.

Comme soeur Anne, on n'a rien vu venir.

 

J'avais repris dans un billet ce point de vue :

 

"Sarkozy connaît bien la règle des trois tiers : un tiers d’effet d’annonce, un tiers d’approximation et un tiers d’ignorance.

En évoquant comme une "mesure de justice" la répartition égale des bénéfices des entreprises entre dividendes, investissements et salariés, le président de la République a déjà fait souffler sur le rendez-vous social du 18 février un vent de folie dans lequel tous ont été emportés… sauf les économistes !"

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 12:00

 

Le 6 avril, s'exprimant sur l'annonce du projet PS en vue de l"échéance de 2012, Ségolène ROYAL saisissait l’occasion pour répondre à toutes les questions concernant son "absence dans les médias nationaux" :

bandeau-blog-Segolene-Royal-2012.jpgC’est un choix délibéré, malgré les nombreuses sollicitations médiatiques car j’ai observé que dans le contexte actuel, les questions portent plus sur les questions de personnes que sur les questions de fond. 

J’ai ressenti encore plus profondément ce décalage dans le contact auprès des français qui souffrent et qui espèrent et ne se reconnaissent pas dans certains débats alors que leurs préoccupations premières sont la flambée des prix, la précarité des salaires, le chômage et toutes les formes d’insécurités.

Une nouvelle période s’ouvre et le travail continue.

 

Tout d’abord, je vais publier sur le site "Désirs d’Avenir" les synthèses des quinze Universités Populaires Participatives que j’ai organisées avec Désirs d’Avenir depuis Juin 2009 et qui ont rassemblé plusieurs milliers de participants et une centaine d’experts dans tous les domaines, qu’il s’agisse de la justice, de l’économie, de la santé, des questions internationales, de l’agriculture, de l’éducation de l’industrie et de la culture. 

Les Universités Populaires Participatives "Crise de l’Europe, Crise de l’Euro" et "Afrique/ Europe" sont publiées dès ce soir sur le site Désirs d’Avenir. 

Par ailleurs, nous organisons dans les deux mois qui viennent trois nouvelles Universités Populaires sur les thèmes suivants :

- la vie chère et le pouvoir d’achat

- l’énergie et la question de la sécurité nucléaire

- la fiscalité en partenariat avec la Fondation Terra Nova 

Ensuite, les visites et le travail de terrain se poursuivent au contact des Français ,ce qui me donnera des occasions de prise de parole sur des sujets qui trouvent un écho profond dans les attentes citoyennes.

 

La politique par la preuve, qui comme vous le savez est l’une de mes convictions fortes, est plus que jamais l’une de mes voies d’action dans la Région que je préside.

A titre d’exemple, j‘ai accompagné récemment, au Salon du textile "Made in France" les ouvrières de quatre entreprises textiles de la région. Je les ai aidées à se constituer en Société Coopérative Ouvrière de Production ( Scop ). Elles sont aujourd’hui en manque de salariés qualifiés !

C’est dire à quel point une alternative à l’économie libérale est possible grâce à la volonté politique et à la persévérance. 

On imagine les effets que pourrait avoir la même détermination au niveau national si l’on décidait de définir enfin une véritable politique industrielle non délocalisable. 

Comme vous le voyez, j’ai fait le choix de la proximité et de l’approfondissement. J’ai besoin de ce temps pour densifier tout ce que j’ai fait et entendu avec mes équipes, tout ce travail effectué au service des Français et de leur avenir.

 

Cette proximité me permettra, le moment venu, de dire avec clarté au nom de qui je parle et pourquoi je m’engage.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:00

au milieu des militants 

Projet PS : 15 propositions de Ségolène ROYAL sur 30 !

Source : LePost.fr  -  le 5 avril 2011

 

Le projet du PS vient tout juste d'être diffusé et mis en ligne sur le site du Parti Socialiste. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail de Ségolène Royal y est très majoritairement présent :

15 propositions sur les 30 proposées sont directement issues du pacte présidentiel présenté aux Français en 2007, de la contribution "Combattre et Proposer" présentée par Ségolène Royal aux suffrage des militants socialistes en 2008 mais aussi de ses récentes campagnes des régionales et des primaires.

 

Le projet du PS a donc bien un visage et c'est celui de Ségolène Royal dont le travail a majoritairement nourri le PS, n'en déplaise à ceux qui préfèrent maquiller les photos de famille.
Un rapide passage en revue de ces propositions montre la pertinence des choix et des propositions de Ségolène Royal et à leur actualité brulante :

1) Créer d'une Banque publique d'investissement (contribution Combattre et Proposer)
2) Moduler l'impôt sur les sociétés en fonction du niveau de réinvestisstement (Pacte Présidentiel)
3) Dissuader les licenciements boursiers ("Interdire les licenciements boursiers" de la campagne des primaires 2011)
4) Mettre en oeuvre les circuits courts agricoles (politique régionale actuelle de Poitou-Charentes)
5) Développer les énergies renouvelables pour sortir du nucléaire (Pacte Présidentiel)
Sur ce dernier point particulièrment d'actualité, notons que Ségolène Royal prévoyait en 2007 d'atteindre 20% d’énergies renouvables d’ici 2020 après un combat difficile contre le lobby nucléaire et qu'aujourd'hui encore le projet du PS ne fixe malgré Fukushima aucun objectif chiffré.
6) Réinvestir les superprofits pétroliers (contribution Combattre et Proposer)
7) Lutter contre l’envolée des loyers (Pacte Présidentiel)
8) Maintenir l’âge légal de la retraite ( c'est le combat en première ligne de Ségolène Royal sur les retraites notamment A vous de juger et en réclamant un référendum sur la question)
9) Revalorisation des métiers d’enseignants (Pacte Présidentiel)
10) Accueil en crèche, service public de la petite enfance (Pacte Présidentiel et contribution Combattre et Proposer)
11) Réponse immédiate au premier acte de délinquance (Pacte Présidentiel et contribution Combattre et Proposer)
12 ) Fusion impôt sur le revenu / CSG (contribution Combattre et Proposer)
13) Taxe tobin de 0,05% (contribution Combattre et Proposer)
14) Loi anti-concentration dans les médias (contribution Combattre et Proposer)
15) Limitation du cumul des mandats (Pacte Présidentiel et contribution Combattre et Proposer)

Au delà de ces propositions, le Parti socialiste reprend les mots de Ségolène Royal pour tenter de donner du lustre à ce qui en a le moins et souvent sans aller au bout de la logique, sans réellement arriver à montrer ce qui est pourtant nouveau par rapport à l'ancien.

Il en est ainsi des "emplois d'avenir" pour donner un coup de jeune aux "emplois jeunes", à la mise en avant de la démocratie participative, à la jeunesse, déclarée grande cause nationale (comme l'avait fait Ségolène Royal lors de la convention sur l'égalité réelle en novembre 2010), au bouclier logement comme au changement de doctrine sur la sécurité.

Mais ce très bienvenu copillage, qui ne cite pas ses sources comme il est d'usage sur le web, se heurte bien sûr à la difficulté qui consiste à tenter de faire du Royal tout en voulant à tout prix effacer Ségolène Royal, de vouloir faire sans celle qui a la capacité de renouveler vraiment le Parti socialiste.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 08:00

 

logo-OMS.jpg 

Source : lesmotsontunsens.com  -  le 7 avril 2011

 

En 2004, la pollution chimique a tué 4,9 millions de personnes (8,3% de la mortalité globale) et engendré 86 millions d'années de vie perdues, selon une étude de l'OMS... qui admet que ce chiffre est largement sous-estimé.


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est penchée sur la mortalité liée à la présence de substances chimiques dans l'environnement. Résultat : en 2004, la pollution chimique a provoqué 4,9 millions de morts (soit 8,3% de la mortalité totale). Et 86 millions d'années de vie perdues (5,7% du total) en raison des handicaps provoqués. 

 

A titre de comparaison, l'impact des substances chimiques est plus important que celui des cancers, qui représentent 5,1% du total d'années de vie perdues. 54% des dégâts liés aux substances chimiques sont supportés par les enfants de moins de 15 ans. 70% des maladies sont dues à l'association de polluants atmosphériques multiples.

 

Et encore, cette étude se limite à "l'impact connu" d'un nombre de "substances chimiques" limité, et "l'impact inconnu pourrait être considérable". D'une part, précise l'OMS, les preuves de "relations de causes à effets [...] font défaut".

Exemple de ces produits aux effets "inconnus" : les pesticides, le mercure, le cadmium... ça laisse rêveur.

D'autre part, même lorsque ces preuves existent, "les données d'exposition à grande échelle sont insuffisantes". Et enfin, l'OMS avoue son incapacité totale à évaluer réellement l'impact sanitaire des "sites pollués qui mettraient en péril plus de 56 millions de personnes à travers le monde". Un début de commencement d'étude, en somme.

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 09:00

systeme-solaire.jpg 

Entendu sur une radio : avec Marine Le Pen, on quitte l'Europe, la planète tant qu'à faire ... et même le système solaire !!!

 

Marine Le Pen rate son grand oral d'économie

Source : LePoint.fr  -  le 8 avril 2011

 

La présidente du FN a tenté d'expliquer son programme économique pour la France. Sans convaincre.

"De quoi ? Qui ça ? Ah oui ! Borloo a quitté l'UMP... Très bien, vous savez, moi, je suis pour la concurrence !" plaisante Marine Le Pen, vendredi matin. Pour la concurrence en politique, peut-être, mais en économie, rien n'est moins sûr... Tout sourire, lunettes de soleil sur la tête, veste couleur crème et bottines noires, la présidente du Front national fume une dernière cigarette avant de se livrer à un exercice dont elle n'a pas l'habitude. Son équipe a en effet convié des journalistes économiques - et non pas les "politiques", qu'elle connaît bien - à un "petit-déjeuner de travail " pour expliciter les grandes orientations de son programme dans ce secteur. "Nous ne sommes pas légitimes que sur l'immigration et l'insécurité", veut-elle convaincre.

Elle souhaite démontrer que son programme n'est "ni simpliste, ni fantaisiste, ni ringard". D'ailleurs, elle n'est pas venue seule : deux "spécialistes", en plus de Jean-Richard Sulzer, membre du bureau politique du FN et enseignant à Paris-Dauphine, sont à ses côtés. Très vite, la présidente du FN donne la parole à l'un d'entre eux, un certain "François, économiste dans une institution financière privée". Mais à peine celui-ci est-il en train de prendre sa respiration pour se lancer dans la lecture d'un PowerPoint préparé spécialement pour l'occasion qu'on l'interroge : "François comment ?" Pas de réponse. "Mais vous travaillez où ?" relance-t-on, interloqué. "Ce n'est pas le problème", coupe Marine Le Pen, sans laisser le temps à son conseiller de répondre. Malgré les protestations, la presse ne saura pas qui est cet homme ni quelles sont ses fonctions. Difficile de commencer plus mal.

Mur du silence

"François" se lance malgré tout et rappelle les grands principes de la philosophie économique du FN : "bâtir un État stratège", "remettre la France dans le jeu mondial", "la réarmer face à la mondialisation" ("ce socle est la partie la plus stimulante ", précise-t-il). Comment ? En "sortant de l'euro", naturellement, et en "rétablissant la protection raisonnée aux frontières", poursuit-il. En vrac, on parle aussi de réindustrialiser la France - sans plus de détail - et d'oeuvrer pour l'emploi et le pouvoir d'achat, etc. François croule sous les questions : "Comptez-vous supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires ? Qu'en est-il de la préférence nationale ? Figure-t-elle toujours à votre programme ? Comment pourra-t-on continuer à exporter si on fixe des droits de douane très importants ? Comment fixerez-vous ces tarifs, sur quels produits, dans quels secteurs et avec quels pays ?" Tout, ou presque, ne sera que réponses imprécises ou renvoi poli à une "conférence de presse thématique" ultérieure.

Sur la sortie de la zone euro, l'idée n'est pas nouvelle, et Marine Le Pen reprend la main. "On ne le fera pas du jour au lendemain. On prévoit un changement de la monnaie sur six mois, sur la base de un franc = un euro, pour éviter la valse des doubles étiquettes, comme lors du passage à la monnaie unique", résume-t-elle, tandis qu'elle se réfère aux douze étapes de son plan de sortie. "Ensuite, on procède à une dévaluation compétitive." Un journaliste lance : "Donc, vous prévoyez une inflation importante ?" La présidente du FN s'énerve alors : "Pas du tout !" "Il n'y a pas de lien économique prouvé entre dévaluation et inflation", affirme-t-elle. "Regardez ce qui se passe au Royaume-Uni !" En substance et en choeur, les journalistes économiques lui rétorquent : "Certes, mais le risque reste fort ? Le Royaume-Uni n'est pas la règle." Et la chef de file du Front national de répondre par l'interrogative, visiblement agacée : "Mais aujourd'hui, il n'y en a pas d'inflation, peut-être ?"

Faute d'éléments concrets, la patronne du FN, loin de se montrer déstabilisée, s'en sort ainsi à plusieurs reprises, au cours des trois heures d'un débat qui n'était pas censé en être un, avec une manière bien à elle de forcer le destin. Ainsi, alors que certains lui demandent si elle ne redoute pas que ces mesures ne transforment la France en paria de l'économie mondiale, elle lâche, sans sourciller : "Je crois que nous sommes une grande puissance, et que les représailles ne seront pas aussi importantes qu'on le dit." Une méthode Coué à la sauce FN.

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 08:00

 

Borloo--Rama-Yade---un-sale-tour-a-Sarko.jpg

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 14:00

 

Une question de lisibilité du projet PS, en effet. Jean-Louis BIANCO revient, à juste titre, sur son conseil quant à la présentation risquée d'un "catalogue".

Concernant le mode d'élaboration du projet (vous avez dit démocratie participative ?) j'ai déjà dit ce que j'en pensais lors des conventions nationales en 2010, avec le peu de place laissée aux discussions entre militants dans les sections, quand ce n'était pas de purs simulacres de débats.

Pour ceux qui en auront encore le courage et la folie d'un Don Quichotte, cette fois sera peut-être la bonne : il reste pour cela 4 semaines avant le vote, qui interviendra le 19 mai.

 

banni-re-blog-J-L-Bianco.jpg

Bonne nouvelle, le projet du Parti socialiste est lisible, assez bien concentré sur l’essentiel, mais on peut aller plus loin.

- D’abord en formulant une stratégie du changement qui fait encore défaut. Tout ne doit pas partir d’en haut. La démocratie participative, la décentralisation, la démocratie sociale sont  assez largement oubliées …

– On ne peut se contenter d’une formule vague sur la représentation des salariés dans les conseils d’administration : Il faut fixer un chiffre, au moins 30 %.

- Il faut une mesure phare pour la lutte contre les injustices : par exemple la suppression immédiate des bonus (sauf en cas de vraie prise de risque), stocks options et retraites chapeaux.

- Oui à la diminution de la taxation des bénéfices réinvestis, mais avec des conditions sociales claires (emploi, accord salarial, égalité hommes-femmes) et en concentrant la mesure sur les PME.

- À la fin du débat nous devrons veiller à limiter nos engagements à cinq mesures fondamentales. Attention à ne pas retomber dans le catalogue !

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 11:00

laicite---separation-du-peuple-et-de-Sarko.jpg

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