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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 12:00

 

logo PS - nouveau 

Sur le site du Parti Socialiste  -  le 1er novembre 2011 :

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Grèce :

Communiqué de Martine Aubry et François Hollande

 

L’ampleur des difficultés économiques, sociales et politiques que la Grèce traverse aujourd’hui malgré les efforts réalisés par son gouvernement, a conduit le Premier Ministre Georges Papandréou à proposer au parlement de soumettre à un référendum le plan de sauvetage de son pays décidé par l’Europe.


Au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro.

Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce. L’Europe a agit trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social. Si nous avons toujours défendu la nécessité pour la Grèce de redresser ses finances, nous avons aussi toujours dénoncé la brutalité des mesures engagées.


Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier – comme nous n’avons cessé de le proposer depuis des mois-, et pour trouver un juste chemin entre la réduction des déficits et le maintien de la croissance et de l’emploi.

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:00

sarko fait la gueule

 

Sarkozy pris de court par le référendum en Grèce

Source : L'Express.fr  -  le 1er novembre 2011

 

En s'invitant au G20, la question grecque bouleverse les plans de Nicolas Sarkozy.

Deux jours avant d'accueillir le sommet du G20 à Cannes, Nicolas Sarkozy se retrouve dans une situation politique très délicate après l'annonce surprise d'un référendum grec qui remet en cause le plan de sauvetage de la zone euro arraché de haute lutte à Bruxelles.

Le président de la République a réuni les principaux ministres concernés à l'Elysée ce mardi. Au sujet du projet de référendum de George Papandréou, le Premier ministre grec, il a assuré: "Cette annonce a surpris toute l'Europe. La France tient à rappeler que le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque". 

Le président de la République a poursuivi: "Donner la parole au peuple est toujours légitime mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires". 

Et il a conclu en indiquant que la France et l'Allemagne ont pris l'initiative de réunir mercredi, avant le sommet du G20 à Cannes, les représentants des institutions européennes, du FMI et le Premier ministre grec, "pour examiner les conditions dans lesquelles les engagements pris seront tenus".

Il y a cinq jours seulement, quelques heures après un sommet européen "crucial", le chef de l'Etat expliquait à la télévision comment l'accord de Bruxelles allait permettre de sauver la Grèce et d'éviter une "catastrophe" financière à l'Europe et au monde entier.

"Si la Grèce était en faillite, il y avait un processus en cascade qui emportait tout le monde", assurait alors Nicolas Sarkozy, avant de se déclarer optimiste sur les capacités de la Grèce à se sortir de la crise, pour peu qu'elle consente aux "efforts" imposés par ses partenaires.

Moins d'une semaine plus tard, tout est à refaire. Le coup de théâtre provoqué par Georges Papandréou a immédiatement fait chuter les marchés financiers, replonger la zone euro dans la crise et a mis les autorités françaises dans l'embarras. "C'est la surprise totale, on n'a rien vu venir", résumait, mardi à l'AFP, une source proche du gouvernement.

Signe de la gravité de la situation, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel n'ont pas tardé à réagir. Lors d'un entretien téléphonique, les deux principaux artisans du dispositif approuvé à Bruxelles ont répété leur détermination à le faire appliquer et sont convenus de se retrouver dès mercredi à Cannes, d'abord avec l'UE et le FMI, puis avec Georges Papandréou en personne, pour reprendre l'initiative. Le chef de l'État a également organisé une réunion de crise avec le Premier ministre François Fillon, les principaux ministres concernés et le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer.

Tout le G20 remis en cause

À la veille de la réunion de Cannes, l'annonce d'Athènes ne pouvait pas plus mal tomber. Nicolas Sarkozy comptait débarquer sur la Croisette en position de force, avec en poche la réponse "globale, ambitieuse et crédible" à la crise de la zone euro promise à ses partenaires. Initialement, le plan de sauvetage de l'UE devait être simplement "présenté" au G20. Le référendum grec risque de refaire de la situation financière du Vieux Continent le principal sujet de discussion et d'inquiétude des 20 pays les plus riches de la planète, et de reléguer au second plan les autres priorités sur lesquelles Paris espérait obtenir des "avancées concrètes".

"Pour négocier une sortie de crise globale avec les partenaires du G20, Sarkozy n'est pas en position optimale", note le président du cercle de réflexion proche du PS EuropaNova, Guillaume Klossa. Mardi, la droite s'est donc déchaînée contre le "socialiste" Papandréou. L'ex-ministre UMP Christian Estrosi a déploré la remise en cause des efforts déployés par le président et a dénoncé une décision "totalement irresponsable".

À l'inverse, la gauche - à l'exception du PS, resté silencieux - a salué l'annonce d'un référendum. La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, a salué une "porte (ouverte) à une autre discussion" et celui du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, y a vu le signe d'un "minimum de démocratie". Quant à Marine Le Pen (Front national), elle a jugé qu'elle constituait "un moyen de préparer la sortie de l'euro".

Sur le front de la politique intérieure, l'annonce venue d'Athènes contrarie également la stratégie de Nicolas Sarkozy, qui, après Bruxelles, entendait bien profiter d'un sommet du G20 réussi pour soigner sa position de président au chevet du monde et "protecteur" des Français. Et cultiver sa différence avec son rival socialiste François Hollande, jugé "inexpérimenté" mais donné largement gagnant à six mois du scrutin présidentiel.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:00

 

Après la prestation du super-président-menteur à la télé hier soir, je relève entre autres reniements flagrants du personnage ses déclarations sur les 35 heures et sur la retraite à 60 ans. Destinées évidemment à lancer sa campagne présidentielle en attaquant de front le Parti Socialiste.

Concernant la retraite, quels propos aberrants il a tenu !!! :

"J'ai été horrifié de découvrir en 2007 que 15 millions de Français étaient à la retraite sans possibilité de les financer très longtemps."

Ainsi donc, il n'avait participé à aucun gouvernement auparavant, ne connaissait pas ce dossier quand il préparait son projet présidentiel ????? 

Je reprends ici intégralement le billet publié sur ce blog le 28 mai 2010 : 

 

 le capitaine haddock 

La langue française est assez riche pour cela, mais quels sont les mots les plus forts pour qualifier le ... grrr pfff ...   reniement de celui qui se prétend président depuis 2007 ?

J'envie le capitaine Haddock ! Il aurait trouvé les mots, lui !!!

Les jurons et insultes du dit capitaine : ICI 

("ectoplasme", j'aime bien !) 

 

Age légal de départ à la retraite : Sarko l'intox !

Source : larageauventre.blogspot.com  -  le 27 mai 2010

 

Hier, Woerth a confirmé ce que tout le monde savait déjà, le report de l'âge de départ à la retraite : "Si on veut résoudre les difficultés de nos régimes d'ici à 2020 et augmenter la durée d'activité dans les prochaines années, il faut agir sur l'âge légal de départ à la retraite".
Il n'a pas précisé de combien d'années il souhaite ce report. A l'UMP, on évoque un minimum de 62 ans.
Il y a deux ans, le président français expliquait encore publiquement qu'il ne toucherait pas à l'âge de départ en retraite. A l'époque, il n'avait "pas de mandat pour cela."
Effectivement, son programme de candidat mentionnait explicitement que "le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer" 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 10:00

sarko-mena-ant.jpeg 

Oh qu'il a l'air méchant sur cette photo !!!

 

Oui, je l'avoue, je l'ai sélectionnée intentionnellement.

 

 

Extrait de ses oeuvres hier soir à la télé :

 

"La rue a une capacité de nuisance"  = La rue m'emmerde, le peuple m'emmerde, il faut dissoudre le peuple !!!
Branchement de karcher à tous les coins de rue, nom de dieu !!!

Les 35 heures, beurk ! La retraite à 60 ans, beurk !
A part ça, il ne cherche pas de boucs émissaires !

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 15:00

 

  Jean-Louis BIANCO   -  le 27 octobre 2011 :

 

1/ L’accord intervenu cette nuit au forceps relève-t’il d’un miracle accompli grâce à l’action de Nicolas Sarkozy ? Ou est-ce, comme l’estime Dany Cohn-Bendit, une théâtralisation alors qu’on connaissait d’avance les termes de l’accord ?

Sarko-et-Merkel---sommet-zone-euro.jpg

À mon avis, ni l’un, ni l’autre. L’Europe sort toujours de ses crises par des négociations à l’arraché. Ça n’est pas du théâtre. C’est tout simplement parce qu’il faut être au bord du précipice pour obliger chacun aux compromis nécessaires. Et ce qui a été frappant dans les derniers jours, c’est plus le poids de l’Allemagne que la force de Nicolas Sarkozy.

2/ Est-ce un bon accord ?

Sur certains points, oui.

On annule 50 % de la dette grecque.

J’ai dit, ici même, depuis des mois, que cette mesure était nécessaire et inévitable. Que de temps perdu ! On aurait pu éviter d’ ajouter , pour le peuple grec, toujours plus d’austérité.

On dote de 1000 milliards d’euros la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière. Très bien. Mais là aussi, quel manque de courage, quelle irresponsabilité que d’avoir attendu si longtemps !

L’histoire jugera sévèrement les atermoiements et le temps perdu face à la crise.

3/ Ce qui manque

Les dirigeants européens ont, en tout cas provisoirement, arrêté l’hémorragie. Ils n’ont pas guéri le malade. Parce qu’ils ne se sont pas attaqués au système, en dépit des belles déclarations répétées de Nicolas Sarkozy. Pas de taxe sur les transactions financières. Pas de mutualisation de la dette européenne sous la forme d’euro-obligations. Pas de gouvernement  économique de l’Europe. Pas de contrôle du pouvoir politique sur les banques. Pas de relance par la croissance verte européenne, qui serait pourtant ô combien nécessaire pour éviter la récession qui menace.

4/ Ce qui est stupide

Avoir associé au financement de la dette européenne, la Chine, la Russie et quelques autres pays émergents. Comment croire une seconde qu’ils le font pour nos beaux yeux, qu’ils seraient animés par un magnifique esprit de solidarité !

En réalité, l’Europe accepte ainsi le renforcement de leur puissance à notre détriment. Comment désormais aborder les négociations nécessaires pour que la concurrence avec ces pays soit moins inégale, pour que l’échange soit soumis au respect d’un minimum de règles sociales et environnementales ? C’est une politique de gribouille.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 09:00

logo-europe-en-construction.jpg 

Sommet européen : les principales décisions

Source : LIBERATION.FR  -  le 27 octobre 2011

 

Le sommet de la zone euro qui s'est achevé dans la nuit de mercredi à jeudi a débouché sur un ensemble de mesures pour résoudre la crise, dont l'effacement de 50% de la dette grecque envers ses créanciers privés et le renforcement du Fonds de stabilité de la zone euro. 

 

AIDE A LA GRECE

Les banques et fonds d'investissements privés qui détiennent de la dette grecque ont accepté de renoncer à 50% de leurs créances sur la dette du pays d'ici 2020: concrètement, à partir de janvier 2012, ils échangeront leurs obligations de dette grecques contre d'autres dont la valeur sera diminuée de moitié. Cela représente un effacement de 100 milliards d'euros de la dette grecque, actuellement de 350 milliards d'euros.

Le Fonds de stabilité de la zone euro (FESF) apportera à ces créanciers privés 30 milliards d'euros de garanties sur ces nouvelles créances.

Le plan de 109 milliards d'euros d'aide publique (UE et Fonds monétaire international) pour la Grèce décidé le 21 juillet est remplacé par un autre, d'un montant de 100 milliards d'euros, jusqu'en 2014, qui s'accompagnera d'une étroite surveillance par les créanciers de la mise en oeuvre des réformes réclamées au pays. Athènes devra trouver 15 milliards d'euros pour réduire sa dette en procédant à des privatisations.

 

RECAPITALISATION DES BANQUES

Les fonds propres durs des banques (capital social et bénéfices mis en réserve) devront atteindre 9% «au 30 juin 2012». Pour y parvenir, «les banques devront faire appel en priorité à des sources de capital privées». En attendant que cet objectif soit atteint, «les banques devraient être sujettes à certaines contraintes concernant la distribution de dividendes et le paiement de primes».

L'Autorité européenne des banques (EBA) a évalué mercredi à 106 milliards d'euros les besoins de recapitalisation, qui concerneront 70 établissements. Les banques grecques sont les principales concernées (30 milliards) devant les banques espagnoles (26,16 milliards) et italiennes (14,77 milliards).

 

RENFORCEMENT DU FONDS DE SAUVEGARDE DE L'EURO

Le FESF, doté actuellement d'une capacité de prêt de 440 milliards d'euros, atteindra une force de frappe d'environ 1.000 milliards d'euros. Deux mécanismes devraient se compléter à cet effet. Le premier consistera à garantir une partie des pertes éventuelles des investisseurs privés lorsqu'ils achèteront des obligations souveraines sur le marché primaire.

L'autre consistera à créer un ou plusieurs fonds spéciaux (special purpose vehicles) destinés à attirer les investisseurs extérieurs privés ou publics, comme les pays émergents. Le texte évoque, sans plus de précision, «une coopération encore plus étroite avec le Fonds monétaire international».

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:00

 

Un air de déjà vu : "club" de réflexion (quand c'est DA, certains appellent ça une secte !), université populaire, porter des propositions dans la société ... Du Ségolène sans Ségolène, quoi ! Un parfum de récupération ...

Bon, je suis taquin. Il faut reconnaître qu'avec ses 17%, sa démarche se comprend très bien. 

 

Arnaud Montebourg - DA Paris  

Montebourg crée son mouvement politique

Source : L'Express.fr  -  le 25 octobre 2011 

 

Arnaud Montebourg, candidat malheureux à la primaire PS, a annoncé ce mardi dans une interview au Journal de Saône-et-Loire le lancement prochain d'un mouvement politique. 

L'idée avait déjà été évoquée mais cette fois, c'est Arnaud Motnebourg en personne qui l'annonce dans un entretien au Journal de Saône-et-Loire. "Je vais construire un mouvement politique à partir du mouvement "Des idées et des rêves", déclare-t-il, faisant référence à son livre-programme publié en novembre 2010. 

Troisième homme surprise du premier tour de la primaire socialiste avec 17% des voix, Arnaud Montebourg, qui s'est prononcé pour François Hollande, a "décidé de bâtir un 'think tank' (club de réflexion, ndlr) qui organisera la discussion avec les intellectuels" lui ayant apporté leur soutien, comme Emmanuel Todd ou Michel Onfray. 

"Je vais aussi lancer une université populaire itinérante qui animera ces débats et fera vivre des idées qui ont toute leur place, aujourd'hui, dans le débat public", ajoute le chantre de la "démondialisation". 

Créer une école politique

Arnaud Montebourg annonce par ailleurs la création, en Saône-et-Loire, d'une "école de formation politique des cadres de la Nouvelle France". 

Elle proposera "des sessions pour les militants socialistes et ceux des autres partis de gauche de la Nouvelle France, où ils viendront se former aux idées de demain pour ensuite porter ces propositions dans la société, au sein de leur association, de leur parti, etc.", explique-t-il. 

"Nous allons également, dans les semaines qui viennent, lancer une revue en ligne pour alimenter ce débat", souligne le troisième homme de la primaire. 

"Avec la démondialisation, au-delà du score arithmétique des primaires, nous avons remporté une bataille culturelle. Ces idées sont en train de faire le tour du monde et elles vont infléchir beaucoup de choix politiques", assure-t-il.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 10:00

 

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Sarkozy à la télévision :

bienvenue en Papouasie...

Source : L'Express.fr  -  le 26 octobre 2011

 

 

 

Passée par L'Express, une équipe de la TSR est venue nous interroger sur les conditions de l'entretien qu'accordera demain Nicolas Sarkozy à TF1 et France 2. Nos moeurs politico-audiovisuelles ont déconcerté nos confrères suisses.

Le journaliste est éberlué et éclate de rire quand je lui demande si le président de la Confédération suisse désigne lui-même les journalistes chargés de l’interviewer sur les antennes de la Télévision suisse romande! 

Bienvenue en Papouasie, devinait-on dans le regard interloqué et amusé d’un confrère que les mœurs politico-audiovisuelles de notre beau pays déconcertent pour le moins. Ces mêmes journalistes ont croisé ce matin le président de l’UMP, Jean-François Copé, à qui ils ont demandé s’il jugeait normal que ce soit une société privée, désignée par l’Elysée, qui réalise ledit entretien présidentiel et non les chaînes diffuseuses, reléguées au rang subalterne de simples observatrices. L’intéressé se serait emporté en expliquant qu’il ne comprenait pas cette question idiote, car ce choix, selon Copé, relevait simplement d’une application de la loi du marché. Un marché aux mœurs, là encore, pour le moins rudimentaires: l’Elysée choisit, l’Elysée désigne. Y compris les deux journalistes chargés d’interroger le chef de l’Etat, en l’espèce Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut: une vieille coutume locale, là encore, qui ne froisse plus personne.

Pas même les journalistes de TF1 ou de France Télévisions. Cette même équipe de la télévision suisse a tenté de faire réagir quelques journalistes de France Télés, qui ont semblé, les uns embarrassés, les autres résignés ou peu concernés.

C’est à l’occasion de ce type de rencontres que l’on touche du doigt à quel point notre profession se satisfait d’un conformisme qui confine à la démission. Au motif que ces pratiques d’un autre temps feraient partie de notre ADN commun, chacun évite d’aborder la question et feint d’ignorer le problème. On s’offusquerait presque quand le confrère suisse ose évoquer une « république bananière» qui voit un prince disposer à sa table les ronds de serviette de journalistes méritants…

J’entends déjà ceux qui vont m’accuser de développer un tropisme fatiguant, de radoter en  enfonçant ce vieux clou dans une belle indifférence! Tant pis.

Quand viendra le jour où les journalistes politiques unanimes, et leurs représentants, fixeront eux-mêmes les règles et refuseront de n’être qu’un élément du dispositif de communication du pouvoir en place? Nous nous grandirions à franchir ce pas.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:00

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Ségolène ROYAL : "Je n'ai pas tiré un trait

sur ma vie politique"

Source : LeParisien.fr  -  le 20 octobre 2011 

La présidente de la région Poitou-Charentes analyse sa défaite aux primaires socialistes et se projette dans la campagne présidentielle de 2012.

Quel rôle allez-vous jouer dans la campagne ?
Je ne revendique rien. Je jouerai le rôle qui sera utile pour faire gagner la gauche. Si on a besoin de moi pour faire des meetings, mobiliser ou répondre à la droite, je le ferai sans arrière-pensées et dans une totale loyauté. Ma voix porte. Je peux apporter beaucoup. On l’a encore vu entre les tours des primaires.


Croyez-vous à la grande réconciliation des socialistes ?
Je pense qu’elle est en marche. Je sens une véritable envie de gagner. Et est un très bon candidat.

Elle ne s’était pas faite autour de vous en 2007…
Non, c’est vrai. Disons les choses sans esprit de polémique ni amertume : je fais ce que j’aurais souhaité qu’on fasse pour moi en 2007. J’aurais bien aimé, moi aussi, être accueillie au parti, le soir de ma désignation, par tous les autres candidats. Mais l’expérience des divisions s’avère utile finalement : car si le rassemblement se fait, c’est aussi à cause de ce mauvais souvenir.

Est-ce une bonne chose que revienne à la tête du PS ?
C’est ce qu’elle souhaite. Si elle a envie d’y rester, il n’y a aucune raison de l’en déloger. Il faut que tout le monde se fasse confiance et que les choses avancent. A la première secrétaire et au candidat de voir ensemble s’il faut modifier tel ou tel poste. Je ne veux pas m’en mêler.

Comment expliquez-vous votre défaite aux primaires ?
Je suis encore en train d’y réfléchir. Il y a d’abord eu une forme de vote utile. Beaucoup d’électeurs m’ont dit : « On voudrait voter pour vous, mais là, vraiment, on veut battre Sarkozy. » Or, je n’étais pas la mieux placée dans les sondages. Ensuite, je n’ai pas gagné en 2007, donc les gens se demandaient : « Qu’est-ce qui nous dit aujourd’hui qu’elle peut gagner 2012? » Enfin, je n’ai pas gagné le congrès de Reims en 2008, donc je n’avais pas la légitimité institutionnelle. Si je l’avais emporté, ça changeait tout. C’est à ce moment-là que je perds la main, à 150 voix près. Maintenant, faut-il regretter ou non de ne pas avoir refait les votes à l’époque? Ce qui est fait est fait, je ne vais pas pleurer sur le lait renversé.

Comment avez-vous réagi au soir des résultats ?
J’ai été assommée, je ne pensais quand même pas que ce serait si bas. C’est psychologiquement très dur, parce que je n’ai pas arrêté depuis cinq ans. Il a fallu que je reconstruise tout, puisque après la présidentielle, on ne m’a rien donné. Je me disais qu’il y avait une logique : j’ai été candidate en 2007, j’ai été au second tour, j’ai failli gagner. Et puis c’est ma passion, c’est le sens de mon engagement.

Vous aviez l’impression d’avoir fait tout ça pour rien ?
Oui. J’ai fait un travail énorme pour être prête. Mais la densité du travail n’est pas le seul critère en politique. Je le savais. Mais à ce point-là. C’est violent.

Le score d’Arnaud Montebourg traduit-il une demande de renouvellement ?
Arnaud a capté avec talent des voix et des idées. La réforme bancaire que j’avais proposée dès 2008, il l’a reprise assez tard. Or, elle est portée à son crédit aujourd’hui… c’est quand même incroyable! Il est apparu comme l’outsider de la nouvelle génération. Entre lui et ceux qui apparaissaient mieux placés pour battre Sarkozy, moi, j’ai perdu un peu mon identité. Il y a une victoire de mes idées, mais… sans moi.

Est-ce que vous avez hésité à jeter l’éponge ?
Non, à aucun moment. Beaucoup de gens l’auraient fait. Mais c’est la vie politique. Il y a des traversées du désert et des moments où l’on est à nouveau utile. Et puis surtout, je sentais qu’il y avait un danger au soir du premier tour. Celui d’avoir un second tour très serré, un congrès de Reims bis, des contestations, des polémiques…

C’est ce qui vous a convaincu de soutenir Hollande ?
Oui, car un scrutin serré aurait à la fois décrédibilisé l’idée des primaires et considérablement affaibli le candidat.

Est-ce que vos enfants ont pesé sur la décision ?
Non. C’était la meilleure décision à prendre pour faire gagner la gauche. Mes enfants se sont montrés très discrets, très respectueux de tout et très proches de moi.

Est-ce que cette présidentielle est imperdable pour la gauche ?
Elle se présente bien. Parce que la droite est très affaiblie, que le bilan de Sarkozy est calamiteux et parce qu’il y a un vrai rejet de sa personne. Mais attention au Front national en embuscade. La seule chance pour Sarkozy d’être réélu est que le FN arrive en seconde position au premier tour de la présidentielle. Ce qui me frappe, par rapport à 2007, c’est que la misère a explosé en France. Il y a un vrai sentiment de désespérance. On voit des gens qui tombent, c’est plus violent encore que le déclassement.

L’UMP juge le projet du PS très coûteux…
C’est surréaliste! La droite creuse les trous et elle nous cherche sur les déficits virtuels d’un projet. La situation est grave, mais plutôt que de faire des propositions, l’UMP s’affaire sur notre programme. Quel décalage!

La campagne sera-t-elle rude ?
Oui, parce que si la droite perd l’Elysée, il ne lui restera plus rien, à part le pouvoir de l’argent.

Avez-vous définitivement tiré un trait sur la présidentielle ?
Je ne me pose pas cette question pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas tiré un trait sur ma vie politique !

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 19:00

 

A l'annonce de la mort de Kadhafi, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a parlé de la "fin de 42 ans de tyrannie" en Libye. Il a ajouté : "L'annonce de la mort de Kadhafi et la chute de Syrte sont la fin d'une période très difficile pour le peuple libyen."

 

Guide de la révolution libyenne "pour l'éternité" selon sa propre expression, il aura donné tout son sens à la fameuse citation "Le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou". 

 

Oui, quarante deux ans de tyrannie, et  -- Juppé l'a t-il oublié ? --  tout de même quelques jours d'honorabilité estampillée Sarko, lors de la réception du "guide" par l'actuel résident de l'Elysée en décembre 2007, tapis rouge et tout et tout ! 

kadhafi-et-sarkozy.jpg

 

Kadhafi et la France: 40 ans d'amour (ou pas)

Source : LIBERATION.FR 

Zapping d'archives des relations franco-libyennes

depuis la prise de pouvoir de Kadhafi en 1969

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