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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 07:00

bannière Lettre d'actualité de Ségolène

 

Le Président de la République est contraint, sous la pression, de limoger dans l'urgence deux Ministres qui n'ont pourtant fait qu'obéir à ses ordres.


Il avait dit au début de son mandat : "Je prends la responsabilité des succès et des échecs".


Aujourd'hui, les échecs sont cuisants,  tant à l'intérieur (avec l'échec sur la sécurité et le départ du Ministre de l'Intérieur), qu'à l'international, en raison de ses connivences avec les dictatures qui ont dégradé l'image de la France.


De ces échecs, il est le seul responsable, comme il l'a dit lui même.


Pendant l'année qui lui reste, il doit cesser cette concentration abusive des pouvoirs, qui, compte tenu de son incompétence, mène notre République au désastre.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 16:00

drapeau tunisien

 

Le Premier ministre tunisien par intérim

jette l'éponge

Source : L'EXPRESS.fr  -  le 27 février 2011

 

Mohamed Ghannouchi a démissionné dimanche de ses fonctions de Premier ministre en Tunisie pour faciliter la tenue d'élections censées solder l'ère Zine ben Ali.

Il a été remplacé par Beji Caïd Essebsi. Ce dernier a notamment été ministre des Affaires étrangères du temps d'Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante.

Des milliers de Tunisiens se sont rassemblés aux abords du parlement pour célébrer la démission de Mohamed Ghannouchi, Premier ministre depuis 1999 et perçu à ce titre comme un cacique du régime de Zine ben Ali, renversé par un soulèvement populaire le 14 janvier.

"Nous sommes très heureux mais ce n'est pas assez", a déclaré un homme parmi la foule disant s'appeler Ahmed. "Nous ne voulons plus rien voir de ce gouvernement."

Selon les chiffres du gouvernement, cinq personnes sont mortes depuis vendredi dans des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants exigeant le départ de Mohamed Ghannouchi.


"Ma démission fournira une meilleure atmosphère pour la nouvelle ère", a expliqué Mohamed Ghannouchi en ajoutant qu'il voulait empêcher que les troubles politiques ne fassent de nouvelles victimes.

Il a ajouté: "Ma démission est au service du pays. Je ne suis pas un homme de répression."

Il a réitéré la promesse du gouvernement de transition d'organiser des élections d'ici le 15 juillet.

Alors que des personnes manifestaient leur joie, les forces de l'ordre ont tiré en l'air pour disperser des centaines de jeunes Tunisois qui jetaient des pierres et brisaient des vitrines de magasins.

D'après un journaliste de Reuters, des militaires ont bloqué un quartier commerçant de la capitale, théâtre de ces affrontements. Aucun blessé n'a été signalé.

Pour des analystes, le départ du Premier ministre peut désamorcer la tension dans la rue mais risque aussi de produire un effet inverse.

"L'espoir est qu'en faisant cette concession, les manifestations se calment, ce qui permettrait au gouvernement de préparer les élections", estime ainsi Kamran Bokhari, directeur pour le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est du cabinet Stratfor, spécialisé dans l'évaluation des risques politiques.

"Mais le risque aussi existe qu'elle donne des ailes aux forces de l'opposition pour exiger de nouvelles concessions."

Un responsable de la grande centrale syndicale UGTT, qui demande des réformes sociales depuis la chute de Zine ben Ali, a déclaré à l'agence Reuters que le départ du Premier ministre était "un pas dans la bonne direction".

Pour sa part, un porte-parole du principal mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) a estimé que ce geste pouvait ouvrir la voie à un élargissement du gouvernement de transition. Ennahda, interdit sous l'ère Ben Ali, s'était plaint d'être tenu écarté de l'équipe formée par Mohamed Ghannouchi.

La "révolution du jasmin" a inspiré des soulèvements populaires dans de nombreux autres pays arabes.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 14:00

 

Ségolène Royal en Martinique et en Guadeloupe,

visite riche en enseignements et en décisions

par l'Equipe de Ségolène ROYAL  -  le 25 février 2011

S. Royal & S. Letchimy : le partenariat entre régions
envoyé par segolene-royal

 

En Martinique ... La délégation a participé à plusieurs réunions de travail sur la prévention des risques naturels avec notamment la visite du Poste de Commandement  opérationnel installé par le Conseil Général de la Martinique et que leur a fait visiter le Président Claude Lise. 

Ce déplacement en Martinique a été extrêmement fructueux sur cette question de la prévention des risques de catastrophes naturelles.

La Martinique possède en la matière une avance considérable sur la métropole. 

A partir des nombreuses rencontres et réunions de travail effectuées, des décisions opérationnelles ont été prises : 

La Région Poitou-Charentes signera plusieurs conventions pour la prévention des risques naturels, avec :

- Le Conseil Régional de Martinique. Serge Letchimi se rendra en Poitou-Charentes au début de l'été pour la signature de ce partenariat

- le Conseil Général de Martinique,

- l’Université Antilles-Guyane

Ces conventions porteront notamment sur : 

A - la prévention des risques

1) la Création d’un kit de survie à destination des populations touchées

2) la création d’un poste de commandement sur la gestion des risques en Poitou-Charentes

3) la mise en commun de travaux de recherches et de collecte des données

4) la création d’une Université Populaire dédiée à la prévention des risques pour diffuser la culture du risque en Poitou-Charentes

Ces partenariats permettront également de mettre en place des actions de formation des agents publics à ce type de risques, de recueillir la mémoire des anciens grâce au travail de jeunes en service civique 

B- Excellence environnementale

1) Mise en commun d'outils de soutien économique et financier (fonds d'investissement public)

2) Echange de brevets avec la Région Poitou-Charentes pour produire des agro-carburants et des éco-materiaux

3) Développement d'une filière "véhicules électriques" aux Antilles

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 12:00

avec-serge-letchimy--en-Martinique.jpg 

 

Royal dresse "les 14 promesses

non tenues" de Sarkozy

Source : L'EXPRESS.fr  -  le 24 février 2011

Ségolène Royal, candidate à primaire socialiste, a fait l'inventaire ce mercredi en Guadeloupe des promesses non tenues par Nicolas Sarkozy pour l'outremer.

Ségolène Royal est loin de Paris, de son Salon de l'agriculture, des critiques sur la diplomatie française, mais elle n'oublie pas pour autant Nicolas Sarkozy. 

En visite dans les Antilles, la présidente de Poitou-Charentes, venue soutenir un candidat aux cantonales, a lancé: "On est fatigués des promesses non tenues". 

"Le peuple guadeloupéen, il y a quelques mois, s'est beaucoup bougé, s'est levé, a protesté, a exigé (...) Le président de la République a fait beaucoup de promesses. Il y a au moins 14 promesses qui n'ont pas été tenues.", a-t-elle déploré. 

"La politique, c'est d'abord tenir ses engagements", a-t-elle dit, prenant l'engagement qu'en 2012, "en arrivant aux responsabilités", "nous reprendrons ensemble le travail en partenariat". 

Restaurer la confiance

Dressant "l'inventaire" de ces engagements non respectés, Ségolène Royal a pointé notamment les 300 millions d'euros pris sur le budget de l'outremer. Le Fonds exceptionnel d'investissement a bien été créé "sur le papier, mais il ne reste que 3 millions d'euros pour financer des projets nouveaux". 

Ségolène Royal a également regretté la promesse non tenue de "soutenir les investissements productifs dans le photovoltaïque". "En 2012, la France deviendra une puissance écologique", a-t-elle promis. 

Evoquant également la promesse d'aides aux petites entreprises, Ségolène Royal a lancé: "En 2012, nous remettrons en place, je remettrai en place, ce que je fais dans ma région, un contrat de confiance avec les petites et moyennes entreprises et un pacte de confiance pour l'emploi des jeunes". 

Des prix toujours plus cher en métropole

Elle a également évoqué la défiscalisation, le logement social, l'éducation -160 postes supprimés en Guadeloupe, 239 en Martinique-. "Ces postes, nous les rendrons aux écoles" des Antilles, a-t-elle assuré. 

"Les prix sont toujours plus chers ici qu'en métropole (...) Les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres", a-t-elle affirmé, applaudie, alors que le chef de l'Etat avait promis la lutte contre la vie chère. 

Sur l'égalité des droits, "les accords de sortie de crise signés en 2009 prévoyaient le versement de 200 euros pour augmenter le pouvoir d'achat des bas salaires", financés par l'Etat, collectivités et entreprise employeuse.", a-t-elle rappelé. L'Etat a "en partie tenu parole", mais "les grosses entreprises ont refusé de mettre la main à la poche". 

Enfin, sur le plan Séismes, "très peu de travaux" ont été entrepris, selon Ségolène Royal.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:00

bannière Lettre d'actualité de Ségolène

 

En juin 2009, Nicolas Sarkozy disait aux Antillais : "Imposons la culture du dialogue, de l'écoute, du compromis. Et vous ne serez pas déçus de la réponse de l'Etat (…). On attend de moi des résultats, des prises de décision, du courage, de l'imagination, de l'audace (...) Croyez bien que je serai au rendez-vous".

L’occasion est donnée de faire le point sur ses promesses :

 

1ère promesse non tenue : le Budget 2011 de l'Outre-Mer, deux fois plus taxé que les autres !

Nicolas Sarkozy avait dit qu'il fallait au Ministère de l'Outre-Mer les moyens d'agir et de tenir son rang. Résultat : les crédits de l'outre-mer diminuent deux fois plus que le reste des dépenses de l'Etat ! 300 millions d'euros sont ponctionnés cette année sur ce budget déjà maigre. 

2ème promesse non tenue : l'Education

Nicolas Sarkozy promettait lors du conseil interministériel novembre 2009 : "nous allons renforcer la lutte contre le décrochage scolaire par un suivi renforcé des élèves : c'est un crime contre l'avenir que de laisser nos jeunes s'enfoncer dans l'absentéisme".

Résultat : la Martinique détient, pour la rentrée 2012, le record national de suppressions de postes proportionnellement à ses effectifs. Après 117 postes rayés de la carte l'année dernière, 239 autres doivent disparaître, soit une diminution des effectifs enseignants de 3,9%.

En Guadeloupe, 160 postes seront supprimés à la rentrée prochaine. Là aussi, les mêmes causes produisent les mêmes effets désastreux. 

3ème promesse non tenue : le soutien aux investissements productifs dans le photovoltaïque

Nicolas Sarkozy avait déclaré : "il est tout simplement incompréhensible que le potentiel fantastique de nos outre-mers ne soit pas davantage mobilisé, notamment dans le secteur de la production énergétique" et aussi "j'annonce que l'Etat va augmenter de 20% les tarifs de rachat des énergies propres, qu'il s'agisse de géothermique, de biomasse, d'énergie marine ou d'énergie solaire" (novembre 2009)

Malgré ces engagements, le secteur photovoltaïque subit une double peine : les crédits d'impôts pour l'équipement des particuliers sont brutalement diminués de 50% à 25% (alors qu'outre-mer, le pouvoir d'achat des ménages est beaucoup plus faible que dans l'Hexagone) et la défiscalisation des investissements productifs réalisés dans ce secteur est totalement supprimée.

 

4ème promesse non tenue : 150 millions supplémentaires pour le développement économique de l'outre-mer

Le gain réel est plus modeste : 75 millions d'euros. 

5ème promesse non tenue : le Fonds exceptionnel d'investissement

Annoncé dès février 2009 par Nicolas Sarkozy, il a bien été créé et initialement doté de 50 millions d'euros mais, au Budget 2012, il ne reste plus que 3 millions d'euros pour financer des projets nouveaux, tout le reste correspondant à des opérations déjà engagées. 

6ème promesse non tenue : le Small Business Act à destination des TPE et des PME

Il s'agissait de faciliter l'accès des très petites et moyennes entreprises aux marchés locaux et régionaux en favorisant leur structuration en filières, en les accompagnant en matière d'innovation et de recherche-développement pour qu'elles améliorent leur compétitivité, en créant un Fonds d'intervention de proximité, etc.. La plupart de ces mesures n'ont pas été mises en œuvre. 

7ème promesse non tenue : rénover le dialogue social

Pas d'avancées significatives dans un domaine dans lequel le mouvement de 2009 a montré qu'il y avait beaucoup à faire pour améliorer la reconnaissance du fait syndical et développer une démocratie sociale vivante. 

8ème promesse non tenue : la défiscalisation

Les recettes de la défiscalisation représentent, outre-mer, près de 2 fois le montant des crédits du Ministère (3,2 milliards d'euros).Le système a ses défauts et toujours besoin d'encadrement mais il est vital pour la Martinique et pour la Guadeloupe. L'amputation de 10% appliquée par le gouvernement à l'ensemble des dépenses fiscales correspond à un assèchement brutal d'environ 330 millions d'euros.

Nicolas Sarkozy avait pourtant promis de maintenir, au service du développement endogène, "la défiscalisation à 50% de toutes les prises de participation dans le capital des PME locales (...)" 

9ème promesse non tenue : la priorité au logement social

10.000 ménages en Martinique et 12.500 en Guadeloupe attendent un logement social que la plupart n'ont aucune chance d'obtenir au rythme de construction actuel.

Le mois dernier, Nicolas Sarkozy affirmait : "nous avons tenu à protéger le financement du logement social qui est une priorité à mes yeux" (Guadeloupe, janvier 2011).

La vérité est à l'inverse : c'est tout le financement du logement social qui est aujourd'hui fragilisé car les crédits publics (la Ligne Budgétaire Unique) qui doivent être le socle du financement du logement social ne cessent de régresser.

80% des habitants des départements d'outre-mer ont des revenus modestes qui leur donnent le droit d'accéder à un logement social mais ce droit est bafoué faute d'accélération suffisante des programmes de construction. Ce n'est pas bon pour les familles. Ce n'est pas bon non plus pour l'emploi dans un secteur, le BTP, qui joue un rôle économique très important.

La loi sur l'habitat informel et pour la lutte contre l'habitat indigne qu'a fait voter le mois dernier Serge Letchimy est une excellente loi. Elle privilégie une approche pragmatique et humaine, respectueuse des habitants, de leur histoire et de leur mémoire. 

10ème promesse non tenue : diversification de l'agriculture pour diminuer les importations alimentaires

40 millions d'euros devaient, dès 2010, permettre d'accélérer le mouvement avec le renfort d'Instituts techniques agricoles pour épauler les agriculteurs désireux de se diversifier. Sur le terrain, les choses tardent à se mettre en place. 

11ème promesse non tenue : pour la vérité des prix, contre la vie chère

"La vérité des prix, c'est un engagement que j'avais pris devant les populations d'outre-mer" rappelait Nicolas Sarkozy en novembre 2009.

Deux ans après le vaste mouvement populaire qui s'est dressé ici contre la vie chère, les prix sont repartis à la hausse, carburants en tête, et l'écart avec les prix des produits vendus dans l'Hexagone ne s'est guère résorbé. 

12ème promesse non tenue : le Service Militaire Adapté

Le SMA  mériterait de faire école dans l'Hexagone. 2011 est l'année de son cinquantenaire. Nicolas Sarkozy avait annoncé le doublement d'ici 2012 du nombre de jeunes des outre-mers qui pourraient intégrer ce parcours de formation.

3.000 jeunes par an, âgés de 18 à 26 ans et originaires de tous les outre-mers, effectuent un service de 12 mois au cours duquel ils reçoivent une formation militaire légère, se remettent à niveau scolairement s'ils en ont besoin, suivent une formation professionnelle dans l'une des 50 filières existantes et une formation de premier secours, peuvent passer leur permis de conduire. Les taux d'insertion professionnelle ou dans un dispositif qualifiant sont de l'ordre de 80%.

L'objectif reste bien que 6.000 jeunes puissent intégrer le SMA même si ça se fera plus lentement que prévu. Mais le taux d'encadrement, clef de la réussite, n'augmente pas proportionnellement au nombre de stagiaires prévus. Et la diminution de la durée du stage fait craindre un "SMA au rabais", avec une formation de moindre qualité et par conséquent des chances plus réduites d'insertion sur le marché du travail. 

13ème promesse non tenue : l'égalité des droits

Les accords de sortie de crise signés en 2009 prévoyaient le versement de 200 euros pour augmenter le pouvoir d'achat des bas salaires Le financement devait en être partagé entre l'Etat (100 euros), les collectivités (50 euros) et l'entreprise employeuse (50 euros).

Pour financer la part de l'Etat, le gouvernement a créé le Revenu Supplémentaire Temporaire d'Activité (RSTA) pour une durée de 3 ans, à l'issue de laquelle l'entreprise, si elle est signataire d'un accord, prend intégralement à sa charge le paiement de ces 200 euros.

A compter du 1er janvier 2011, il n'y a plus d'entrée dans le RSTA. Depuis la même date, le Revenu de Solidarité active s'applique outre-mer, ce qui n'était pas le cas avant.Les bénéficiaires du RSTA peuvent choisir entre continuer à percevoir cette prestation jusqu'à la fin des 3 années d'attribution ou opter dès maintenant pour le RSA.

S'il le RSA avait été appliqué en même temps que dans l'Hexagone, le RSA aurait concerné outre-mer 356.000 foyers pour un coût d'environ 250 millions d'euros/an.

L'inégalité manifeste de traitement résultant de ce décalage dans le temps de l'application du RSA outre-mer (dénoncée à l'époque par les élus ultra-marins) a permis à l'Etat de réaliser sur le dos des plus démunis une économie de l'ordre de 58 millions d'euros car la prestation du RSTA est moindre que celle du RSA et ne tient pas compte du nombre d'enfants. 

14ème promesse non tenue : le Plan Séisme

Sur l'enveloppe de 343 millions d'euros réservée dans le plan séismes de 2007, seuls 60 millions d'euros ont, quatre ans plus tard, été consommés et peu de travaux ont été effectivement entrepris.

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 15:00

 

On a pu le constater depuis son élection en 2007, la politique étrangère et la diplomatie du résident provisoire de l'Elysée n'ont qu'une priorité : les contrats qu'il va pouvoir signer, à grand renfort de com' : ventes d'avions, centrales nucléaires, etc ...

Avec les accommodements de mise, il nous affirme que les Droits de l'Homme ont été naturellement à l'ordre du jour des échanges avec ses homologues étrangers.

Ce fut le cas pour la Chine. Et pour la Lybie où régnait alors dans toute sa splendeur le dictateur Kadhafi. 

Les tragiques événements qui se déroulent en LYBIE sont peut-être l'occasion de rappeler la réception en grande pompe fin 2007, et les fameux "10 milliards de contrats" supposés avoir été signés avec Kadhafi. Plusieurs médias ont relevé que dans la majorité des cas, les entreprises françaises attendent toujours les commandes !

 

13 novembre 2007 : discours de N$ au Parlement Européen :

"J'ajoute que tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des Droits de l'Homme au bénéfice de contrats n'ont pas eu les contrats et on perdu sur le terrain des valeurs"

BINGO !!!

 

Un mois plus tard ... 11 décembre : tapis rouge pour Kadhafi ... et annonce de contrats mirobolants : 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 14:00

 

Arrivée à Fort de France de Ségolène Royal. JT Martinique
envoyé par eric3362

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:00

banni-re-blog-J-L-Bianco.jpg

Sur le blog de Jean-Louis BIANCO  -  le 16 février 2011

 

Le pouvoir ne veut pas de la loi sur la transparence des sondages

 

La France est boulimique de sondages (trois études par jour !).

C’est d’autant plus préoccupant que les sondages sont de plus en plus utilisés comme moyen d’action politique et même de manipulation de l’opinion.

marionnette---le-parrain.png

C’est pourquoi la proposition de loi issue du rapport de deux sénateurs Hugues Portelli (UMP) et Jean-Pierre Sueur (PS) et visant à instaurer une plus grande transparence est bienvenue.

De quoi s’agit-il ? De publier l’ensemble des questions posées (et pas seulement une sélection), d’indiquer les marges d’erreur, de préciser l’identité de l’acheteur et du commanditaire (parfois caché), de rendre accessibles sur internet les "secrets de fabrication" des sondeurs, c’est à dire les méthodes utilisées pour corriger les résultats bruts.

Le gouvernement a décidé de s’opposer à cette proposition de loi, pourtant adoptée à l’unanimité par le Sénat. C’est ainsi que le pouvoir sarkozien prépare 2012.

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 08:00

homme-perdu-dans-l-ocean.jpg 

A l'occasion d'une réunion dans le cadre du G20 à Paris, dans l'agenda de DSK -- puisqu'il s'agit évidemment de lui (voyons !) -- on ne sait pas s'il va aller à la rencontre de ce qu'on appelle le peuple.

Les classes populaires plus précisément, celles dont le PS s'est éloigné (si-si, c'est une réalité) et qu'il espère reconquérir et convaincre pour 2012.

Cela m'étonnerai (je parle du contact de DSK avec ses concitoyens), "devoir de réserve" oblige (!!!)

Alors, événement kolosaal ou non-événement ? J'ai ma petite idée. 

 

"La France me manque"

Source : lavoixdunord.fr  -  le 19 février 2011

 

Comment ça, on me glisse dans l'oreillette que Dominique Strauss-Kahn est en France ? Quelle histoire ! On dirait que Charles Lindbergh vient d'atterrir au Bourget, que Michael Jordan va reprendre le basket, que Michael Jackson s'apprête à remonter sur scène. 

Alléluia, le messie est de retour !

Si l'on en croit l'effervescence politico-médiatique qui s'empare de la venue du président du Fonds monétaire international, ce week-end pour la réunion des ministres des Finances du G20, la campagne présidentielle de 2012 promet d'être exténuante. Cure de magnésium obligatoire.

Dominique Strauss-Kahn a probablement des choses passionnantes à nous dire mais, manque de chance, pas ce week-end ! Il est tenu au devoir de réserve.

Or, il fera le vingt heures de France 2 dimanche et sera dans les colonnes du Parisien lundi.

Chaque sortie, chaque formule seront analysées jusqu'au trente-sixième degré.

Premier aperçu hier après-midi après son entrevue avec les lecteurs du Parisien. Attendez, accrochez-vous bien, faites asseoir les cardiaques, planquez les enfants : « La France me manque, comme à n'importe quel expatrié. » La déclaration fracassante mérite évidemment d'être analysée sous toutes les coutures. Premièrement, on apprend que la France lui manque quand il affirme  : « La France me manque. » Incontestable. Ensuite, il se place à notre niveau avec la conjonction « comme ».

Comme dans du beurre, comme les doigts de la main, comme un poisson dans l'eau, voyez comme il se sent à l'aise avec nous. Comme qui dirait. «  N'importe quel » est du même tonneau, renvoyant à l'anonymat, au « on » qu'il veut rassembler et à qui il souhaite ressembler. Il en appelle enfin à la patrie. Car elle est en danger. « Un homme peut s'expatrier, mais il ne peut se dépatrier », écrivait Roger Martin du Gard. Bref, vous voyez bien que DSK sera candidat.

Depuis la petite phrase d'Anne Sinclair - « Je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat » -, les sondeurs, les commentateurs, ses adversaires et ses supporteurs sont devenus fous. « La gauche ultra caviar », dénonce Pierre Lellouche. « Plutôt la gauche couscous », rétorque Jean-Christophe Cambadélis. Christian Jacob, l'infime patron des députés UMP (il a repris le rôle éclairé de Frédéric Lefebvre), décroche le pompon républicain en évoquant DSK : « Ce n'est pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché. » Encore bravo.

« Au risque de vous décevoir, il ne va rien se passer », promettait un de ses soutiens, Jean-Jacques Urvoas, avant la venue au G20 du patron du FMI. En attendant juillet et la déclaration des candidatures socialistes aux primaires, Dominique Strauss-Kahn se manque.

Comment ça, on me glisse dans l'oreillette que Dominique Strauss-Kahn est en France ?

Quelle histoire !

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 16:00

dans son air sarko one

La défense à trous d’Alliot-Marie

Source : LIBERATION.FR  6  le 16 février 2011 

 

Attaquée depuis plusieurs semaines sur son séjour tunisien et l'usage du jet d'un ami homme d'affaires, la ministre a dû compléter au fur et à mesure sa ligne de défense. Une version qui est contredite par les révélations du Canard.

"J’ai répondu avec franchise et honnêteté à tout, je ne répondrai désormais à rien"  Michèle Alliot-Marie, lors de la séance de questions au gouvernement, mardi dernier: dossier clos ? La ministre des Affaires étrangères n’avait manifestement pas «tout» dit de ses vacances tunisiennes de Noël, en famille et entre amis, notamment avec le fameux homme d’affaires Aziz Miled.

Voilà que le Canard Enchaîné «complète» donc la version de MAM : l’hebdo révèle que ses parents ont, lors de ce séjour, en pleine révolte anti-Ben Ali, racheté les parts d’une société civile immobilière appartenant à... Miled. De quoi briser complètement la ligne de défense de la ministre, ces dernières semaines.

Invitée le 2 février, sur France 2, Alliot-Marie s’efforçait de faire passer sa rencontre avec Miled sur le tarmac de Tunis comme fortuite et l’utilisation de son jet privé pour se rendre à Tabarka comme une simple accomodation amicale, celui-ci se rendant justement au même moment dans la même ville. «Il me dit: "je dois aller à Tabarka, j’ai un avion, je suis tout seul, est-ce que vous voulez m’accompagner plutôt que de faire deux heures de voiture?"», raconte-t-elle, insistant: «Il m’a dit tout simplement "je vais dans la même ville que vous".» Difficile de croire à une invitation si spontanée, alors que quelques jours plus tard, le 30 décembre, le couple Marie, achète, à Aziz Miled et à son fils Karim, la totalité des parts de leur SCI. Accord passé... à Tabarka.

De même, lorsque MAM présentait le serviable propriétaire du jet comme un «ami de la famille», avec lequel elle entretient une «relation désintéressée et amicale» (Europe 1, le 7 février), elle se gardait d’évoquer les affaires communes des Marie et des Miled. Avant de signer l’accord de Tabarka, ses parents possédaient déjà 13% du capital de la SCI, rappelle le Canard. Si Miled «ne [lui] a jamais rien demandé» et si «elle n’a jamais rien demandé à M.Miled», la virée en jet ne visait pas simplement à se rendre sur le lieu d’une «excursion».

Le député PS, Alain Vidalies, ironise sur la version donnée par MAM d’un «voyage d’agrément» qui était aussi «voyage d’affaires»: «Miled ne transportait pas des amis mais des partenaires intéressés par des affaires.»

La préparation de la transaction - «forcément de longue date. En Tunisie, la cession d’un bien immobilier n’est pas une simple formalité», selon le Canard - prouve aussi que l’escapade à Tabarka n’a pu être décidée à la dernière minute. Ce que confirmait le père de la ministre, Bernard Marie, sur Europe 1: le couple, intéressé par cette opération immobilière, que Miled leur avait présentée en août, n’avait pas eu le temps d’acheter cet été. La suite de son témoignage contredit d’ailleurs les explications de sa fille. Il explique que MAM, son compagnon Patrick Ollier et eux-mêmes, qui devaient passer leurs vacances en Dordogne, ont finalement opté pour la Tunisie, pour «le soleil». Et c’est l’ami Miled - non pas croisé sur le tarmac - qui a été chargé de jouer les tour opérateurs: «Je me suis tourné vers un ami que je connais depuis très longtemps, chez qui nous avons déjà été. C’est à ma demande que M. Miled a organisé notre séjour.»

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